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Cisplatine

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Cisplatine
Cisplatin-stereo.svgCisplatin-3D-vdW.png
Structure du cisplatine
Identification
Nom UICPA cis-diamminedichloroplatine(II)
Synonymes

CDDP

No CAS 15663-27-1
NoECHA 100.036.106
No CE 239-733-8
No RTECS TP2450000
Code ATC L01XA01
DrugBank DB00515
PubChem 5702198
ChEBI 27899
SMILES
InChI
Apparence solide jaune inodore faiblement soluble dans l'eau
Propriétés chimiques
Formule H6Cl2N2Pt  [Isomères]
Masse molaire 300,051 ± 0,014 g/mol
H 2,02 %, Cl 23,63 %, N 9,34 %, Pt 65,01 %,
Propriétés physiques
fusion 270 °C (décomposition)
Solubilité 2,5 g/L à 25 °C
Masse volumique 3,7 g/cm3 à 20 °C
Précautions
SGH
SGH05 : CorrosifSGH06 : ToxiqueSGH08 : Sensibilisant, mutagène, cancérogène, reprotoxique
Danger
H300, H312, H315, H318, H332, H335, H350, P280, P310, P330, P302+P352, P304+P340, P305+P351+P338 et P332+P313
NFPA 704

Symbole NFPA 704.

 
Transport
   3288   
Classification du CIRC
Groupe 2A : probablement cancérogène pour l'homme
Écotoxicologie
DL50 20 mg/kg (souris, oral)
Données pharmacocinétiques
Excrétion

voie rénale

Considérations thérapeutiques
Voie d’administration perfusion intraveineuse

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le cisplatine, ou cis-diamminedichloroplatine(II) (CDDP), est un complexe à base de platine pouvant être utilisé comme anticancéreux administré par perfusion intraveineuse pour traiter divers sarcomes, carcinomes et lymphomes, notamment les cancers du testicule, de l'ovaire, du col utérin, du sein, de la vessie, des voies aérodigestives supérieures, de l'œsophage et du poumon, ainsi que les mésothéliomes, les tumeurs cérébrales et les neuroblastomes. Il appartient à la famille des sels de platine, comme le carboplatine, le dicycloplatine (en) et l'oxaliplatine. Ces substances sont des alkylants antinéoplasiques de l'ADN, inhibant la réplication et induisant la mort cellulaire préférentielle des cellules cancéreuses. Elles induisent cependant une toxicité rénale pouvant être à l'origine de nécrose tubulaire aiguë.

Historique

Le cisplatine a été synthétisé pour la première fois en 1844 par un chimiste italien, Michele Peyrone (1813-1883), et sa structure chimique identifiée en 1893 par le suisse Alfred Werner. Ce n'est que dans les années 1960 que Barnett Rosenberg de l'université du Michigan découvre par hasard que des produits d’électrolyse des électrodes de platine pouvaient inhiber la division cellulaire. Par la suite ses propriétés anticancéreuses ont été mises en évidence au cours des années 1960 après des tests sur des modèles murins et le cisplatine entra en développement clinique en 1971 aux États-Unis. Les premiers résultats encourageants l'ont été pour les cancers des testicules et des ovaires malgré des néphropathies sévères. En 1976, des cliniciens américains ont alors pratiqué une hyperhydratation et une diurèse forcée afin de contrôler la néphrotoxicité.

Le cisplatine obtint finalement son autorisation de mise sur le marché en 1978 aux États-Unis et en 1983 en France.

Mécanisme d'action

Le cisplatine est un complexe qui se fixe sélectivement sur les bases puriques de l'ADN (A ou G) et induit une variation de la conformation locale du double brin d'ADN. Cette déformation inhibe la réplication et la transcription de l'ADN en ARN, et induit par ce biais la mort cellulaire. Différents mécanismes protéiques de réparations de vis-à-vis de la formation d'adduits de cisplatine-ADN existent et reconnaissent certains des adduits formés.

Indications

En France, le cisplatine est indiqué pour le traitement de :

  • Cancers du testicule et de l'ovaire
  • Cancers du col utérin et de l'endomètre
  • Cancers de la vessie
  • Cancers de la sphère ORL et de l'œsophage
  • Cancers épidermoïdes.

Effets indésirables

Ce produit est un puissant cytotoxique, ainsi il provoque :

  • néphrotoxicité : nécrose tubulaire aiguë évoluant généralement favorablement en quatre à six semaines, ou insuffisance rénale chronique ;
  • ototoxicité : éventuelle perte définitive d'audition dans les hautes fréquences, bourdonnements ;
  • neurotoxicité : neuropathies périphériques ;
  • neutropénie fébrile, chez l'enfant atteint d'une tumeur solide traités par chimiothérapie au cisplatine. Une étude clinique (monocentrique, randomisée, publiée en 2020) a conclu que ce risque peut être diminué par un complément oral en magnésium (250 mg/jour)
  • myélosuppression ;
  • nausées et vomissements fréquents, généralement d'une à quatre heures après administration mais également parfois retardés ;
  • réactions allergiques.

En 1986, il a été montré que chez un patient anciennement intoxiqué au plomb, une chimiothérapie au cisplatine peut aussi induire un saturnisme, par brusque remobilisation du plomb stocké dans l'os. Les symptômes du saturnisme peuvent alors facilement être confondus avec les effets secondaires de la chimiothérapie.

Limites

Une surexpression de métallothionéines chez le patient (phénomène normalement observé après intoxication par un ou plusieurs métaux lourds) peut induire une résistance à un sous-ensemble de médicaments anticancéreux cliniquement importants, dont le cisplatine, ainsi que le melphalan et le chlorambucil (alors que le 5-fluorouracile ou la vincristine restent efficaces). Or certains cancers peuvent être dus à une intoxication chronique par des métaux ou oxydes métalliques.

Études cliniques

Liens externes

cisplatine
Informations générales
Princeps
  • Cisplatin (Belgique, Canada, Suisse)
Classe antinéoplasiques dérivés du platine : ATC code L01XA01
Administration perfusion intraveineuse
Laboratoire Accord Healthcare, Hospira, Mylan ULC, Sandoz, Teva
Identification
No CAS 15663-27-1
NoECHA 100.036.106
Code ATC L01XA01
DrugBank 00515

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