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Microbiote vaginal humain

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Composition du microbiote vaginal chez des femmes porteuses d'une vaginose : flore normale (Controls) , flore intermédiaire (Intermediate), flore en cas de vaginose bactérienne (BV).

Le microbiote vaginal humain, ou flore vaginale, est l'ensemble des micro-organismes qui se trouvent dans le vagin. Ils permettent de limiter les infections en créant une compétition avec les germes pathogènes. Il est constitué en majorité de bactéries appartenant au genre Lactobacillus. Le microbiote vaginal » est normalement très stable, essentiellement composée de quatre genres de bactéries de types lactobacilles. Un changement de la composition du microbiote vaginal peut être associé à une vaginose.

Constituants

Plus de 500 espèces bactériennes ont été identifiées dans le microbiote vaginal, dont une majorité de Firmicutes de la famille des Lactobacillaceae. Les principales espèces sont Lactobacillus jensenii, Lactobacillus gasseri, Lactobacillus crispatus et Lactobacillus iners. L'ensemble des Lactobacilles forme la flore de Döderlein. A ne pas confondre avec le bacille de Döderlein qui correspond à la seule espèce Lactobacillus vaginalis . Les autres lactobacilles sont L. fermentum, L. plantarum, L. brevis, L. casei, L. cellobiosus, L. leichmanii, L. delbrueckii et L. salivarius. Les autres bactéries les plus fréquentes appartiennent aux genres Atopobium, Corynebacterium, Anaerococcus, Peptoniphilus, Prevotella, Mobiluncus, Gardnerella et Sneathia.

Plusieurs profils distincts de microbiote vaginal ont été observés ; profil à dominance de L. jensenii, profil à dominance de L. gasseri, profil à dominance de L. crispatus, profil à dominance de L. iners, profil pauvre en Lactobacilles. A noter que d'autres profils existeraient (ex. à dominance de Gardnerella vaginalis) et que tous les individus ne peuvent être associés à l'un de ces profils type.

Fonctions

L'acidité produite par cette flore permet d'y garder un ph idéal. Celui-ci est voisin de 4 lorsque les conditions sont saines, supérieur à 4,5 en cas de vaginose bactérienne, vaginites à trichomonas et vaginites à lactobacilles, et inférieur ou égal à 4 en cas de vaginite candidosique. Cette flore se fixe à la muqueuse vaginale, formant une barrière sous-forme de biofilm qui protège contre l'agression de micro-organismes responsables d'infections diverses.

L. acidophilus et L. fermentum produisent des biosurfactants de type surfactine, qui aurait un effet inhibiteur sur l'adhésion initiale de E. faecalis , E. coli , C. albicans et la plupart des germes responsables d'infections urogénitales. D'autres biosurfactants produits par la flore ont un effet antibiotique, antifongique et antiviral. En particulier la biosurfactine produite par Bacillus subtilis a une forte activité sur l'enveloppe lipidique de l'herpès, des virus et rétrovirus.

Déséquilibres

Pour ne pas la détruire et entraîner une dysbiose, il est conseillé d'éviter les douches vaginales à répétition, d'utiliser un savon au pH neutre pour la toilette, de respecter les conditions d'utilisation des spermicides ou de les éviter (le nonoxynol-9 est toxique pour les lactobacilles). La prise d'antibiotiques, à l'exception du métronidazole et des quinolones, détruit en partie cette flore. Ces déséquilibres induits peuvent entraîner une fragilité accrue à diverses infections comme des vaginites ou des mycoses (par exemple candidose).

Les bébés nés par césarienne n'héritent pas des bactéries vaginales de leur mère, ce qui déséquilibrerait à court terme leur microbiote. Pour ces bébés, certaines familles pratiquent un ensemencement vaginal (en) en passant sur la bouche et l’anus du nouveau-né une compresse imbibée des sécrétions vaginales de sa mère. Cette pratique potentiellement dangereuse est controversée sur le plan médical car elle peut transmettre des bactéries pathogènes à l’enfant.

Voir aussi

Bibliographie

  • Anne de Kervasdoué, Questions de femmes, éditions Odile Jacob, 2004, 660 pages (ISBN 2-7381-1459-8).
  • Jean-Marc Bohbot, Rica Etienne, Microbiote vaginal, la révolution rose, Marabout, , 288 p. (ISBN 2-5011-2675-0)

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