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Bruxisme

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Bruxisme
Description de cette image, également commentée ci-après
Image de dents montrant clairement que le patient est atteint de bruxisme.
Symptômes Attrition dentaire (en)

Traitement
Spécialité Odontologie
Classification et ressources externes
CISP-2 P75
CIM-10 F45.8
CIM-9 306.8
DiseasesDB 29661
MedlinePlus 001413
MeSH D002012

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Le bruxisme (du grec brugmos βρυγμος « grincement des dents ») est une parafonction manducatrice (mouvement inconscient sans but précis concernant l'appareil manducateur) soit par serrement soit par mouvements latéraux, nommé alors grincement de dents. Cette parafonction qui au niveau évolutif sert aux enfants à éliminer leurs dents de lait[réf. nécessaire] et disparaît généralement à l'apparition de la denture définitive, peut se manifester chez le bruxomane pendant la journée mais plus souvent durant le sommeil, il est alors généralement inconscient et ne se réveille pas.

La brycose (du grec brychos βρυχός « frottement des dents ») est un bruxisme sévère caractérisé par des abrasions dentaires considérables.

Description

Un reflux gastro-œsophagien (RGO) chronique, par ses remontées acides, peut aggraver l'érosion dentaire induite par un bruxisme.

Plusieurs types de bruxisme existent :

  • le bruxisme centré (clenching en anglais) est un serrement dentaire sans mouvement latéral. Ce type de parafonction silencieux entraîne presque toujours des douleurs musculaires de l'ensemble des muscles manducateurs, des céphalées bitemporales en étau, des douleurs de nuque ou en chape de plomb sur les épaules, des nausées, des douleurs de l'oreille moyenne, une sensation d'instabilité, parfois des acouphènes ;
  • le bruxisme excentré (grinding en anglais) est, lui, moins pathogène car le desmodonte y est moins sensible : il s'agit de grincements de dents avec micro-mouvements latéraux de la mâchoire. Il est fréquent et physiologique durant l'enfance, où son rôle est l'usure des dents de lait ;
  • le bruxisme d'éveil : le sujet bruxe pendant ses heures d'éveil, mais il arrive généralement à se contrôler. Ainsi, son incidence est minime ;
  • le bruxisme du sommeil : il est associé à de longues périodes d'activité musculaire masticatoire alliée à des mouvements anormaux pendant le sommeil, secondaires à des micro-éveils ;
  • le bruxisme primaire, idiopathique, en l'absence de cause ;
  • le bruxisme secondaire, iatrogène, associé à des problèmes neurologiques, psychiatriques ou pharmacologiques.

Épidémiologie

Le bruxisme affecte aussi bien les enfants (14 %) que les adultes (8 % entre 20 et 50 ans), il touche les deux sexes, 60 à 70 % de la population aurait eu au moins un épisode de bruxisme au cours de sa vie, sans compter une activité rythmique des muscles masticateurs enregistrée pendant le sommeil qui touche jusqu'à 56 % de la population. L'âge le plus commun d'apparition se situe entre 17 et 20 ans, la rémission spontanée survenant généralement après 40 ans dans le cas du bruxisme chronique, mais elle peut se produire à tout moment de la vie.

Les personnes atteintes du syndrome de Prader-Willi ont généralement un bruxisme dès leur plus jeune âge.

Causes

Il peut être causé par :

  • la déglutition atypique et respiration buccale, reliquat de la déglutition salivaire infantile ;
  • l’infraclusion organique, ou dents verticalement trop petites par arrêt prématuré de l'éruption dentaire sous les pressions axiales des 1 500 à 2 000 interpositions linguales quotidiennes (permutation dentaire, pic pubertaire) ;
  • le stress. Il s’agirait d'une expression comportementale possible de l'anxiété ;
  • un trouble de l’occlusion dentaire. En fait c’est souvent plus une conséquence du bruxisme, avec abrasion (usure) des dents, qu’une cause ;
  • certains antidépresseurs comme la venlafaxine et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ;
  • des stupéfiants, comme l’ecstasy ou d'autres stimulants comme la méthamphétamine ;
  • un traumatisme cervical (mouvement de fléau), (whiplash en anglais), souvent au cours d'un accident de la circulation, dont les conséquences cervicales sont bien connues mais l'effet sur le maxillaire inférieur, siège d'un véritable mouvement de balancier d'avant en arrière, est le plus souvent négligé ;
  • des anesthésies générales répétées avec intubation, traumatisante sur l'articulation temporo-mandibulaire ;
  • certaines maladies infectieuses comme la fièvre du Nil occidental.

L’importance du grincement augmente en fonction du stress ressenti durant la journée et une corrélation positive entre le bruxisme et l'anxiété ; l'hostilité ou encore l'hyperactivité a été mise en évidence chez les étudiants, notamment à l'approche des examens. Il existe également une relation entre les troubles respiratoires nocturnes (respiration buccale et/ou pauses respiratoires), par interférence avec la langue.

Conséquences

Les conséquences à distance du bruxisme (surtout centré) sont de plusieurs ordres :

L'ATM est l'articulation entre la mandibule et le crâne. Le fait de bruxer sollicite ces articulations de manière trop importante. Il peut alors apparaître le dysfonctionnement de l'appareil manducateur (DAM) avec des symptômes suivants :

  • claquements à l'ouverture de la bouche, généralement non douloureux,
  • blocage : on n'arrive plus à ouvrir la bouche complètement,
  • blocage bouche ouverte : on ne peut plus refermer la bouche,
  • usure des dents, parfois de manière importante, pouvant aller jusqu'à la nécrose,
  • usure et fracture des prothèses dento-portées (bridge) et implanto-portées (prothèses sur implant),
  • échec implantaire ;
  • problèmes parodontaux : récessions parodontales (« déchaussement » des dents). Le stress constitue une orientation étiologique nouvelle de certaines atteintes parodontales ;
  • douleurs vertébrales et raideurs musculaires, surtout au réveil ;
  • perturbation du contrôle postural ;
  • syndromes cognitifs par perturbation de la voie neurologique de la proprioception des muscles oculomoteurs ;
  • troubles de la convergence visuelle ;
  • risque accru de relarguer le mercure des amalgames dentaires. Le mercure va alors intoxiquer le corps tout entier avec de graves conséquences.

Traitements

Les traitements peuvent avoir pour objectif de traiter les symptômes et / ou les causes. Citons notamment :

  • le polissage de l'émail des dents afin de recréer un rééquilibrage correct de la mâchoire, pratique peu répandue car le bruxisme a pour conséquence l'usure importante de la face occlusale des dents si bien que l'émail a pratiquement disparu ;
  • le port de plaque occlusale durant la nuit (qui absorbe les forces les plus importantes, ayant une densité plus faible que l'émail). La psychothérapie est utile pour diminuer le stress à l'origine de cette parafonction (de même, il semblerait aussi que l'hypnose pourrait être une solution). Ils traitent toutefois les symptômes et non la cause. Ce traitement vise à limiter l'usure dentaire ;
  • l'anesthésie du muscle ptérygoïdien latéral par injection par voie intrabuccale ;
  • le NTI-tss. Ce traitement, peu coûteux et peu encombrant, est basé sur un réflexe réduisant la capacité de serrer les dents pour le patient et permettant ainsi une réduction sensible de l'intensité de la musculature masticatoire. Le NTI-tss est une petite préforme qui s'appose sur les incisives du patient et qui empêche ainsi de serrer et de grincer des dents. Malheureusement, son effet est transitoire, il aboutit bien souvent à une aggravation à long terme[réf. nécessaire] ;
  • des injections de toxine botulique dans les muscles masticateurs les plus puissants : le masséter et (ou) le temporal. Ce traitement, en réduisant la force musculaire, permet un déconditionnement du « tic » (praxie) ;
  • une application pour smartphone Brux App permet de prendre conscience du serrage de dents et de la tension musculaire, afin d'y remédier.

Il n'existe actuellement aucune recommandation fondée sur des données probantes pour une stratégie de traitement du bruxisme du sommeil chez les enfants.

Histoire

Le terme de bruxomanie a pour la première fois été utilisé par Marie Pietkiewicz en 1907, appelé par la suite bruxisme. Il fut classé d'abord dans la catégorie des parasomnies en 1990 puis dans la catégorie des troubles du mouvements liés au sommeil en 2005 par l'ISCD (International Classification of Sleep Disorders). Selon l'AAP (Association Américaine de Psychiatrie), il est assimilé à un trouble du comportement.

Voir aussi


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