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Matraque

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Matraque
Image illustrative de l'article Matraque
Image d'une matraque simple.
Présentation

La matraque, arme traditionnelle des policiers, est un bâton généralement moins long qu'un bras, fait de bois, de caoutchouc, de métal ou de plastique.

Histoire

Jusqu'au début des années 1990, les policiers anglais (bobbies) utilisaient des matraques en bois, qu'ils remplacèrent par des matraques télescopiques.

En France, avant la matraque en caoutchouc, les agents de la circulation disposaient d'un bâton blanc institué en 1897 par le préfet Lépine et pouvant faire office de matraque tandis que les compagnies d'intervention à Paris utilisaient dans les années 1950 le bidule, matraque en bois longue (souvent en acajou de près d'un mètre). Le décret n° 2000-276 du relatif à l'armement des agents de police municipale autorise ceux-ci à porter des matraques de type « bâton de défense » ou « tonfa » ; en revanche, les matraques télescopiques sont interdites, le décret de 2000 interdisant à la police municipale le port d'armes dissimulées, mais ont été autorisées en 2013.

Divers

Le terme vient de Matrag qui est un art martial berbère découvert par les colons français au début du XIXe siècle. Ce sport a pour origine les entraînements des anciens guerriers berbères remontant au moins à l'époque antique. Il est toujours pratiqué en milieu rural notamment dans l'Ouest de l'Algérie où il se pratique avec des bâtons de bois sélectionnés, remplaçant utilement les épées.

On retrouve l'utilisation de matraques sur les différents continents, l'une des plus célèbres se situant sur le continent africain. Cela est sans doute lié à la présence d'essence de bois se prêtant typiquement à la confection de cette arme comme l'acajou. Ainsi la « matraque de Kinshasa » connut une renommée à la fin du XIXe siècle mais l'invention est aujourd'hui contestée par son voisin ivoirien, cela étant argumenté par l'exploitation de ressources naturelles telles que le bois dans ce pays.

Ainsi, pour se démarquer de leurs voisins congolais, les habitants ivoiriens évoquent plutôt le « gourdin d'Abidjan » ou encore « le piolet de Bouaké. »

Voir aussi


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