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Marko Ivan Rupnik

Marko Ivan Rupnik

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Marko Ivan Rupnik
Marko I. Rupnik.jpg
Fonction
Directeur (d)
Centre Aletti (d)
-
Maria Campatelli (d)
Biographie
Naissance

Zadlog (en)
Nationalité
Formation
Activités
Prêtre régulier (depuis le ), peintre, écrivain, mosaïste, artiste, théologien, religieux catholique
Autres informations
Ordre religieux
Condamnation
Distinctions
Prix Prešeren
Ordre de la Liberté (en)

Marko Ivan Rupnik, né le à Idrija (quartier de Zadlog (en)) en Slovénie, est un prêtre jésuite et artiste mosaïste slovène. De 1991 à 2020, il dirige l'atelier d'art religieux Centro Aletti, à Rome.

Marko Ivan Rupnik est temporairement excommunié par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 2019 à la suite notamment d'accusations d'abus sexuels à l'encontre de femmes majeures.

Biographie

Né le à Zadlog en Slovénie, Marko Rupnik entre au noviciat des Jésuites le . À la fin de sa formation spirituelle et théologique il est ordonné prêtre le et fait sa profession religieuse définitive comme jésuite le .

Artiste créatif et inspiré il rejoint le Centre Aletti, à Rome à partir de 1991, fondé par le cardinal Tomas Spidlik pour le dialogue œcuménique avec l'Église orthodoxe.

Proche du pape Jean-Paul II, il est chargé de la rénovation artistique de la chapelle privée du pape - chapelle Redemptoris Mater - dans l'enceinte des appartements pontificaux au Vatican.

Professeur à l'Université grégorienne, il est également consulteur de la Congrégation pour les Églises orientales et du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.

Selon des sources du Vatican, Marko Ivan Rupnik a été proche de tous les papes depuis Jean-Paul II. Ainsi, il a prêché les exercices de Carême devant la Curie romaine en mars 2020. Toutefois il n'appartient pas aux conseillers les plus proches du pape François.

Abus sexuels

Marko Ivan Rupnik est accusé d’agressions sexuelles par neuf religieuses de la communauté de Loyola en Slovénie dont Marko Rupnik fut l’accompagneur spirituel et de gestes déplacés et d’abus spirituels par deux autres femmes. Une première femme l'a accusé en 1998. Puis une deuxième au début de l'année 2020. Il est démis de sa fonction de directeur du centre Aletti en 2020. En 2021, des signalements ont été transmis auprès de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi pour « violences sexuelles et psychologiques ». L’ordre des jésuites a pris des sanctions disciplinaires à son encontre : il ne doit plus confesser, accompagner spirituellement et prêcher des retraites. Tout enseignement ou engagement public doit être validé par sa hiérarchie.

En décembre 2022, Arturo Sosa, supérieur général de la Compagnie de Jésus, affirme que Marko Ivan Rupnik a été excommunié par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 2019 après les agressions de religieuses en Slovénie dans les années 1990. Puis ayant fait acte de repentance la sanction a été allégée par le Saint-Siège tout en maintenant certaines restrictions à ses activités pastorales.

En mai 2020, Rupnik est considéré comme excommunié automatiquement (latae sententiae) pour absolution d'un complice « dans un péché contre le 6e commandement » ('tu ne commettras pas d'adultère') ; mais le même mois, la Congrégation le réintègre par la suite dans l'Église catholique, après que Rupnik se fut repenti.

En revanche, les activités artistiques de Rupnik ne sont pas concernées par ces restrictions. Ainsi en 2022, pour la France, deux commandes sont en cours : une pour la future église Saint-Joseph-le-Bienveillant, à Versailles, et une autre pour une chapelle de la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux. Le , le diocèse de Versailles a publié un communiqué annonçant qu'il avait mis fin à sa collaboration avec Marko Ivan Rupnik.

Le , dans une interview en italien, sous pseudonyme, une des religieuses victimes de l'artiste jésuite a évoqué une dépendance de Marko Rupnik à la pornographie et son emprise sur les sœurs (une vingtaine de victimes, dit l'article), et sa justification de rapports sexuels par des détours pseudo-théologiques. Elle témoigne aussi de l'omertà qui a entouré le cas et l'absence de réponse ou d'aide, par exemple, du cardinal Tomáš Špidlík lorsqu'elle a eu le courage de dénoncer les abus subis. Pour Lucetta Scaraffia, éditorialiste de La Stampa, « l'affaire Rupnik révèle grossièrement comment les hiérarchies ecclésiastiques peinent à comprendre le problème des abus sexuels sur les religieuses ». Les abus sexuels à l'égard des femmes n’existent pas. Ils sont considérés uniquement comme des « transgressions sexuelles commises par les deux parties ».

Fin décembre 2022 a été publié le volume officiel du Vatican qui contient tous les timbres imprimés par le Vatican pour l'année 2022 ; malgré les accusations, une œuvre picturale de Rupnik a été la couverture officielle de l'ouvrage.

En janvier 2022, lors d'une interview avec The Associated Press, le pape François déclaré qu'il n'était pas intervenu pour lever le droit de prescription (durée à partir de laquelle un crime ne peut plus être jugé) de Rupnik lors du jugement suivant de Rupnik, mais qu'il l'aurait levé si les victimes présumées avaient été des mineures. Cela a son importance, car Rupnik avait déjà été jugé par le Saint-Siège par le passé pour des délis commis dans les années 1990.

Le , à la suite d'une enquête interne, la Compagnie de Jésus publie de nouvelles sanctions à l'égard de Marko Ivan Rupnik : il doit « cesser toute "activité artistique publique", ce qui s’ajoute à l’interdiction, déjà en vigueur, de donner des conférences, de célébrer la messe en public ou de quitter la région de Rome sans l’autorisation de ses supérieurs ». L'enquête révèle que 15 laïcs ont témoigné d'abus, ayant eu lieu entre 1980 et 2018. Cela va conduire à l'ouverture d'une troisième enquête canonique.

Le , La Vie publie le récit d'une des victimes : sœur Samuelle. Membre des Fraternités monastiques de Jérusalem pendant près de 20 ans avant de les quitter en 2018, elle relate y avoir « été victime d’une violence psychologique subtile et délétère ». Durant ce temps, elle a également travaillé pour le Centre Aletti de 2010 à 2014, où elle indique avoir été victime d'« emprise à caractère sexuel » de la part de Marko Rupnik.

Œuvres

Avec l'Atelier d'Art Religieux du Centro Aletti dont il est le directeur jusqu'en 2020, il a réalisé des œuvres dans le monde entier, comme par exemple :

Liens externes


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