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Lipoprotéine(a)

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La lipoprotéine(a) (abrégé couramment en Lp(a)) est une lipoprotéine. Son gène, LPA, est situé sur le chromosome 6 humain.

L'augmentation de son taux est un facteur de risque de survenue d'une maladie cardio-vasculaire.

Cette protéine est retrouvée chez les grand-singes, l'Homme ainsi que chez le Hérisson. Les études sur d'autres animaux (rats et souris habituellement utilisés en expérimentations animales) ne sont donc pas possibles.

Structure

La lipoprotéine(a) est constituée d'une particule LDL liée de manière covalente à une apolipoprotéine(a) (à ne pas confondre avec l'apolipoprotéine A). L'apoliprotéine(a) est proche structurellement de la plasminogène sans activité fibrinolytique démontrée et sa taille est variable.

Génétique

Il s'agit de l'un des facteurs génétiques les plus importants des maladies cardiovasculaires. Le taux sanguin de cette protéine ne semble pas être influencé par un régime ou par des facteurs environnementaux. Il varie selon l'origine ethnique du patient, les afro-américains ayant un taux de base trois fois plus grand que chez le blanc.

Rôle

Il s'agit du transporteur principal des phospholipides oxydés, ces derniers intervenant dans la genèse de l'athérome. En particulier, ils induisent une concentration de monocytes dans la paroi artérielle et stimulent la production locale de cytokines.

Son taux est corrélé avec une augmentation du risque vasculaire et de la mortalité, et ce, de manière indépendante de celui du LDL cholestérol. L'augmentation de son taux comporte un facteur génétique. Il existe également des arguments en faveur d'un rôle causal et non une simple association statistique. Une corrélation semble exister également avec le risque de survenue d'une fibrillation atriale.

Son taux ne semble pas être corrélé avec celui du LDL et semble inversement corrélé avec celui des triglycérides. Un taux élevé de Lp(a) est associé à un risque supérieur de survenue d'accidents cardiaques, même en cas de taux bas de LDL .

Une taille réduite de l'apolipoprétine(a) serait également corrélée avec une majoration du risque de survenue d'une maladie cardiaque.

Un variant du gène LPA est associé avec la présence de calcifications de la valve aortique et le taux de lipoprotéine(a) est corrélé avec une progression plus rapide d'un rétrécissement aortique mais ce point reste discuté.

Cible thérapeutique

Le taux sanguin souhaité doit être inférieur à 500mg/l, ce qui est le cas de 80 % de la population générale.

La niacine réduit la concentration sanguine en lipoprotéine(a), mais sans preuve de réduction du risque cardiaque. Les statines augmentent le taux de lp(a). L'évolocumab, un inhibiteur du PCSK9, diminue son taux mais de manière peu importante.

Les techniques d'aphérèses permettent de baisser de façon importante le taux sanguins de Lp(a). Utilisées chez des patients avec un taux très élevé, elles entraînent la réduction du risque vasculaire avec des arguments pour une régression de l'athérome.

Un ARN interférent du gène LPA est en cours de développement, permettant une baisse importante du taux sanguin de la lipoprotéine(a) .

Le curcuma permet de faire descendre de manière significative le taux sanguin de Lpa. Les thérapies anti-oestrogènes aussi.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Jacob Joseph, Jaideep Chanayil Menon, Placid K. Sebastien et Abish Sudhakar, « Association of lipoprotein (a) with coronary artery disease in a South Asian population: A case-control study », PLOS ONE, vol. 17, no 5,‎ , e0267807 (ISSN 1932-6203, DOI 10.1371/journal.pone.0267807, lire en ligne, consulté le )

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