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Karen Beauchemin
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Karen Beauchemin

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Karen Beauchemin
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Karen Beauchemin travaille comme scientifique au gouvernement fédéral du Canada et est reconnue à l’échelle internationale pour ses travaux de recherche en nutrition des ruminants.

Elle fait avancer les connaissances et les technologies relatives à la nutrition qui permettent d’améliorer l’efficacité de la production de la viande et du lait tout en réduisant l’impact environnemental de l’élevage du bétail.

Ses principaux intérêts sont :

  • l’atténuation des émissions de méthane entérique et d’autres gaz à effet de serre produites par les ruminants,
  • l’amélioration de l’écologie du rumen et de l’utilisation des fibres à l’aide d’enzymes et d’additifs alimentaires,
  • la réduction de l’acidose ruminale (une affection nutritionnelle) chez les vaches laitières et les bovins d’engraissement,
  • et l’optimisation de la digestion et de l’utilisation des aliments.

Grâce aux travaux de Karen Beauchemin et de ses collègues, Agriculture et Agroalimentaire Canada est reconnu comme un chef de file mondial dans la mesure des gaz à effet de serre et l’élaboration de stratégies visant à réduire les émissions issues des activités agricoles, notamment de l’élevage. Karen Beauchemin a reçu des prix de la Société canadienne de science animale (en 1994, 2009 et 2014), de l’American Dairy Science Association (en 2005 et 2010), de l’Académie chinoise des sciences (de 2011 à 2013) et de l’Académie royale d’agriculture et de sylviculture de Suède à Stockholm (prix Bertebos en 2011).

Biographie

Karen Beauchemin naît en 1956 à Montréal, au Canada. Elle grandit en Nouvelle-Écosse, où elle vit jusqu’à l’âge de 10 ans, avant de déménager au Québec avec sa famille. Au cours de ses études, elle développe un vif intérêt pour l’alimentation et la nutrition, ce qui la dirige vers une carrière en sciences animales. Elle obtient un baccalauréat en agriculture avec distinction de l’Université McGill en 1978, une maîtrise en nutrition des animaux de l’Université Laval en 1982 et un doctorat en nutrition des ruminants avec distinction de l’Université de Guelph en 1988.

Elle épouse Sean McGinn en 1983, et de leur union naissent deux filles. Elle et son mari vivent à Lethbridge, en Alberta.[réf. nécessaire]

Carrière

Avant de commencer un programme de doctorat, Karen Beauchemin a passé plusieurs années dans l’industrie des aliments pour animaux comme nutritionniste pour les bovins de boucherie et les bovins laitiers, pour un important fabricant d’aliments pour animaux, ce qui lui a permis d’acquérir une bonne compréhension des aspects pratiques de la nutrition des ruminants. Elle a commencé sa carrière en recherche comme scientifique au Centre de recherche d’Agriculture et Agroalimentaire Canada situé à Lethbridge, en Alberta, en 1988. Elle a été promue plusieurs fois tout au long de sa carrière et a atteint l’échelon le plus élevé de chercheur scientifique (RES5) en 2005. Elle a œuvré à titre de professeure auxiliaire à l’Université de la Colombie-Britannique, puis à l’Université de l’Alberta et à l’Université de la Saskatchewan. Au fil des ans, elle a attribué bon nombre de ses réalisations scientifiques aux contributions d’enthousiastes et talentueux techniciens, étudiants et boursiers postdoctoraux, ainsi qu’à des collaborations avec des collègues scientifiques hautement compétents.

Au début de sa carrière, les travaux de recherche de Karen Beauchemin portaient principalement sur la nutrition des bovins laitiers, mais avec le temps, elle s’est aussi intéressée aux bovins de boucherie. Elle a travaillé sur divers aspects de la nutrition au fil des ans et a fait de nombreuses contributions pour l’industrie des bovins laitiers et des bovins de boucherie dans le domaine de la fonction ruminale et de l’utilisation des aliments. Karen Beauchemin a mis sur pied un vaste programme de recherche visant à améliorer l’utilisation des aliments par le bétail, axé sur la fonction ruminale et la digestion des aliments, la prévention de l’acidose, les fibres physiquement efficaces, l’utilisation des céréales et du fourrage, et l’atténuation des émissions de méthane entérique.

Les travaux de Karen Beauchemin dans le domaine de la fonction ruminale ont mené à l’élaboration de lignes directrices visant à réduire l’acidose ruminale chez les vaches laitières et les bovins d’engraissement tout en maintenant des taux élevés de production animale. Elle a étudié les facteurs alimentaires qui contribuent à l’acidose ruminale subaiguë, ainsi que le rôle des fibres physiquement efficaces dans la stimulation de la fonction ruminale et de la digestion. Les résultats de ces études ont contribué à l’élaboration de recommandations sur les fibres alimentaires visant les bovins. Karen Beauchemin est aussi reconnue à l’échelle internationale pour ses travaux dans le domaine de l’amélioration de l’utilisation du fourrage par les ruminants grâce aux enzymes et à d’autres additifs alimentaires. L’objectif de ses travaux est de déterminer les mécanismes par lesquels les enzymes améliorent la digestion des aliments, afin de favoriser l’utilisation d’enzymes associées à des résultats positifs dans le secteur de l’élevage bovin.

Plus récemment[Quand ?], Karen Beauchemin a élargi son champ d’intérêt aux plus grands aspects environnementaux de l’élevage des bovins. Elle s’intéresse plus particulièrement aux répercussions des systèmes d’élevage de ruminants sur les émissions de gaz à effet de serre, dans le but d’élaborer des stratégies visant à réduire les émissions de méthane entérique qui découlent de la digestion des fibres par les bovins. Ses travaux ont mené à l’élaboration de nouvelles approches en matière de nutrition qui améliorent la qualité de l'air et réduisent l’empreinte écologique du secteur de l’élevage. En plus de freiner les émissions de gaz à effet de serre, le fait de réduire la production de méthane découlant de la digestion des aliments améliore l’efficacité du processus par lequel les vaches laitières et les bovins de boucherie convertissent les matières végétales en aliments (lait et viande) destinés aux humains.

En 2011, Karen Beauchemin a reçu le prix Bertebos de l’Académie royale d’agriculture et de sylviculture de Suède pour son travail sur la réduction des émissions de méthane. Elle a consacré la somme reçue pour ce prix à un fonds de bourses d’études de la Khame Nkrumah University of Science and Technology de Kumasi, au Ghana, pour promouvoir l’éducation des femmes. À ce jour, trois étudiantes des cycles supérieurs ont reçu une bourse de ce fonds pour mener des études supérieures en sciences animales.[réf. nécessaire]

Karen Beauchemin a été membre invitée du Comité sur les exigences nutritives des bovins de boucherie des National Academies of Sciences, Engineering and Medicine, lequel comité a récemment publié la 8e édition révisée des Nutrient Requirements of Beef Cattle, soit les lignes directrices sur l’alimentation des bovins de boucherie en Amérique du Nord.

Depuis 1984, Karen Beauchemin est membre active de l’American Dairy Science Association et de l’American Society of Animal Science, de même que de la Société canadienne de science animale, qu’elle a présidée en 2000-2001.[réf. nécessaire]

Durant sa carrière, Karen Beauchemin a publié 13 chapitres d’ouvrage, 21 articles de synthèse faisant autorité et 292 articles scientifiques évalués par des pairs, et bon nombre de ces articles ont été publiés dans des revues de grande portée.

Récompenses et distinctions honorifiques

Karen Beauchemin a reçu de nombreux prix pendant sa carrière :

  • B. Sc. avec distinction en 1978.
  • Ph. D. avec distinction en 1988.
  • Prix de l’étudiant au doctorat du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie pour 1983-1988.
  • 1er prix à la compétition de l’ACSA destinée aux étudiants aux cycles supérieurs, pour une présentation qu’elle a donnée en 1987.
  • Prix du jeune scientifique de la Société canadienne de science animale en 1994.
  • Bourse de voyage de la Société japonaise pour la promotion des sciences en 2005.
  • Prix Pioneer Hi-Bred Forage de l’American Dairy Science Association en 2005.
  • Prix d’excellence Moisson d’or d’Agriculture et Agroalimentaire Canada en 2007.
  • Prix de la George B. Caine Foundation, Utah State University, en 2008.
  • Bourse Sir Frederick McMaster de la CSIRO, en Australie, en 2009.
  • Prix d’excellence en nutrition et en sciences des viandes de la Société canadienne de science animale en 2009.
  • Prix Nutrition Professionals Applied Dairy Nutrition de l’American Dairy Science Association en 2010.
  • Prix Bertebos de l’Académie royale d’agriculture et de sylviculture de Suède en 2011.
  • Chaire de professeur invité pour chercheurs internationaux chevronnés de l’Académie chinoise des sciences en 2011-2013.
  • Bourse de la Société canadienne de science animale en 2014.

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