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Guillaume Bigot
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Guillaume Bigot

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Guillaume Bigot
Biographie
Naissance
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Activités

Guillaume Bigot, Le Bigot ou William Bigotius, né à Laval le et mort vers 1550 est un écrivain, médecin et humaniste français, poète français et latin, et l'un des plus savants hommes du XVIe siècle. L'abbé Angot signale qu'il n'est pas parfaitement encore connu, « car comment peut-on débrouiller une biographie romanesque en soi, racontée par le héros lui-même avec le souci de rendre son histoire indéchiffrable et lui-même méconnaissable ? »

Biographie

Origine

Plusieurs hypothèses existent sur son père Sa vie ne fut qu'une suite d'événements malheureux ; il faillit mourir de la peste étant encore au berceau. Sa première éducation avait été entièrement négligée. Une querelle qu'il eut pendant qu'il faisait à Angers son cours de philosophie l'obligea de se sauver pour éviter les poursuites qu'on dirigeait contre lui.

Il se retira à la campagne où il se livra à l'étude avec plus d'application qu'il ne l'avait encore fait. Il apprit, sans le secours d'aucun maître, la langue grecque et fit des progrès rapides dans la philosophie, l'astronomie, l'astrologie et la médecine.

L'Allemagne

Il suivit en Allemagne en 1537 Guillaume du Bellay de Langey, qui était chargé d'une mission secrète.

En 1535, il professait la philosophie à l'université de Tübingen ; mais les devoirs de cette place ne l'occupaient pas tellement qu'il ne trouvât encore le loisir de suivre les leçons d'Antoine Curéus et de Guillaume Casterot, médecins ; il se perfectionnait en même temps dans la langue grecque, et il étudiait les mathématiques sous le célèbre Fossantis. Ce fut dans la même ville qu'il composa son poème latin, intitulé Catoptron, ou le Miroir. Il le fit imprimer avec quelques autres pièces, à Bâle, en 1536, in-4°.

Le retour en France

Obligé de quitter Tübingen, il s'était réfugié à Bâle pour se soustraire aux persécutions des disciples nombreux de Philippe Melanchthon, dont il avait combattu le système. De là, il revint en France, où Guillaume Budé tenta, au retour à Paris de Guillaume Bigot, de lui faire obtenir une chaire à l'Université, qu'il n'obtint pas. On lui offrit une place à l'université de Padoue ; mais il la refusa. Il vendit ce qu'il possédait encore à Laval, puis accepta d'aller réorganiser à Nîmes l'école en université et fut substitué pour cela à Claude Baduel, 1541.

Nîmes

C'était une tâche délicate à laquelle il apporta surtout un zèle ardent. Il ne l'occupa pas tranquillement ; il fut même obligé de faire plusieurs fois le voyage de Paris, pour obtenir des arrêts qui le maintinrent dans ses privilèges. On voulut lui substituer le protestant Claude Baduel. Bigot, appuyé par les bourgeois et les étudiants et surtout favorisés par les du Bellay, obtint gain de cause au parlement de Toulouse et serait rentré dans la place sans une mésaventure cruelle. En 1543, alors qu'il avait pris un engagement de 15 ans avec la ville, il s'associe lui-même dans le rectorat le même Claude Baduel, qui devait être son ennemi le plus acharné. Surviennent les procès avec les Nîmois qui prétendent que Bigot ne remplit pas les conditions du contrat, puis les mésaventures conjugales du professeur.

Le joueur de luth

Sa femme, qu'il avait laissée à Toulouse, se conduisit mal, subornée par un joueur de luth. Le complice de ses débauches ayant été mutilé, on accusa Bigot d'être le premier auteur de ce crime, exécuté par un de ses anciens domestiques. Il fut mis en prison, où il resta longtemps. Les lettres de grâce qu'il obtint et fit entériner à Toulouse ne rétablirent pas sa réputation et ses affaires. Cette malheureuse affaire n'était pas encore terminée en 1549. Il publia, cette même année, un poème latin, dans lequel il se plaint amèrement de son sort. Cette histoire n'est relatée que par Bigot et Bayle, chroniqueur friand de scandale.

Le retour à Laval

Après ses mésaventures conjugales, il se sauve à Laval. Il en avait rêvé alors qu'il était en exil au-delà du Rhin et s'était vu accueillir en triomphe par toute la population lavalloise :

« Post longum exilium, patriam repetisse videbar
Rura Lavalla meam, populo gratissimus omni.
 »

La réalité fut moins poétique sans doute, mais ne fut pas une déception. Mais lui se hâta de régler ses affaires d'intérêt et de repartir pour Nîmes, malgré des pronostics fâcheux. C'était en 1547. Les procès qu'on fit à Nîmes, où Baduel avait un parti puissant, ceux qu'il fit lui-même, durèrent deux ans, qu'il passa en grande partie en prison.

Athéisme

On l'accusa ensuite d'athéisme, et il dut se justifier aux Grands Jours tenus au Puy.

Il eut gain de cause enfin, aux Grands Jours, sur le chef d'hérésie, au mois d', et contre les Nîmois qui durent lui verser une indemnité de 3 000# par sentence du parlement de Toulouse, le . Malgré le gain de son procès, Bigot ne put rester à Nîmes. Il enseigna quelque temps à Montauban, et finalement se retira à Metz pour mourir bientôt inconnu. On ignore l'époque de sa mort.

Publications

  1. Carmina (Catoptron, id est speculum ad emendationem Juventutis factum carmen ; Epithalamion ; Epigrammata in empiricum, etc). Basileae, 1536.
  2. Catoptron : hoc est, ad emendationem iuventutis factum carmen : cumprimis eruditum & lectu dignissimum. Eiusdem Epithalamium, pro d. Henrico Caduceatore iurisconsulto. Item, Epigramma in empiricum quendam, unà cum elegia ad libellum suum, & aliis quibusdam : omnia recens & nata, & edita. Basileae : Thomas Platter : Balthasar Lasius : Robert Winter, 1536
  3. Somnium ad Guillelmum Bellaium Langaeum; maecenatem suum, in quo cum alia tum imperatoris Caroli describitur ab regno Galliae depulsio. Ejusdem explanatrix somnii epistola, qua se item et Guillelmum Budaeum a quorundam defendit calumniis. Ejusdem Catoptron et alia quaedam poemata, causa prius inemendatius. Paris, 1537, poème latin.
  4. Poésies diverses (imprimées dans le Poësie française de Charles de Sainte-Marthe), Lyon, 1540, in-8° ;
  5. Christianae philosophiae praeludium, opus cum aliorum tum hominis substantiam lucuplentis expromens et exemplis et rationibus. Ejusdem et as Jesum Christum carmen supplex, et antilogica dedocatrixque Epistola, peraptètam praeludicio quam reliquis ipsius christianis scriptis praelegenda. Guy Boutteville, Toulouse, 1549, in-4°.

Sources partielles

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes


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