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Gérard Nédellec
Président Comité des chefs des services de santé militaires de l'OTAN (en) | |
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Rob van der Meer (en)
Jean-Robert Bernier (en)
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Directeur central du Service de santé des armées | |
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Bernard Lafont (d)
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Commandant (d) Hôpital d'instruction des armées Sainte-Anne | |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Gérard Nédellec |
Nationalité | |
Allégeance | |
Formation | |
Activités |
Arme | |
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Grade militaire |
Médecin général des armées (d) ()
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Conflits | |
Distinctions |
Liste détaillée
Officier de l'ordre national du Mérite ()
Commandeur de la Légion d'honneur () Médaille de reconnaissance de la Nation Médaille d'honneur du service de santé des armées Médaille de la Libération du Koweït (en) Médaille d'Outre-Mer Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs Croix du combattant Médaille de la Libération du Koweït (en) |
Gérard Nédellec, né le à Toulon, est un médecin militaire français. Médecin général des armées, il est directeur central du Service de santé des armées du au , puis président du comité des chefs des services de santé militaires (en) de l'OTAN du au .
Biographie
Formation
Fils d'un militaire, Gérard Nédellec effectue une partie de sa scolarité au Lycée naval de Brest de 1966 à 1969. Il entre ensuite à l'École du service de santé des armées de Bordeaux en 1969 et soutient sa thèse de doctorat en médecine en sur Le syndrome dermo-respiratoire. Il sort major de sa promotion en . Il entre ensuite l'École d'application du Service de santé de l'armée de terre au Val-de-Grâce puis à l'École du Pharo.
Carrière militaire
À la sortie du Pharo, Gérard Nédellec est nommé médecin-chef de la circonscription médicale de Chépénéhé à Lifou en Nouvelle-Calédonie de 1977 à 1980. Il est ensuite affecté au 2e régiment d'hélicoptères de combat en Allemagne, sur la base aérienne 136 Friedrichshafen jusqu'au .
Il effectue ensuite un parcours au sein des hôpitaux d'instruction des armées (HIA) : d'abord à l'hôpital Clermont-Tonnerre de Brest à partir du , puis au service d'hématologie du Val-de-Grâce à Paris, en tant que chef adjoint à partir du . De 1990 à 1991, pendant la guerre du Golfe, il participe à l'opération Daguet en tant que médecin-chef de la section d'hospitalisation. Il est reçu à l'agrégation de médecine interne en 1993 et est nommé professeur agrégé en 1994.
Gérard Nédellec devient chef du service d'hématologie de l'Hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce le . A ce titre, il assure le transfert de son service vers l'Hôpital d'instruction des armées Percy rénové en 1996. Il est promu médecin chef des services de classe normale le .
En 2004, il devient chef du bureau « politique hospitalière » de la direction centrale du Service de santé des armées. Un an plus tard, le , il est nommé sous-directeur chargé des hôpitaux d'instruction des armées et est promu médecin général à la même date. Il devient ensuite médecin-chef (directeur) de l'hôpital d'instruction des armées Sainte-Anne à partir du , avec promotion au grade de médecin général inspecteur.
Directeur central du Service de santé des armées
Gérard Nédellec est nommé directeur central du Service de santé des armées et élevé aux rang et appellation de médecin général des armées à compter du . Il succède au médecin général des armées Bernard Lafont.
Sa première année en tant que directeur central est marquée par un rapport très critique de la Cour des comptes sur le fonctionnement du Service de santé des armées. Il doit en conséquence « améliorer la performance du Service », et notamment celle des hôpitaux militaires, après s'en être expliqué lors d'une audition devant la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale.
Au cours de son commandement, la Service de santé des armées est également engagé dans le conflit afghan et s'occupe au nom de l'OTAN de la mise en place et de la direction de l'hôpital médico-chirurgical de Kaboul (« rôle 3 ») à partir de . Il se rend à plusieurs reprises sur les théâtres d'opération, notamment en 2010 en Afghanistan et en au Tchad. En outre, il doit créer les Centres médicaux des armées (CMA) dans le cadre des préconisations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale 2008. Le , il inaugure enfin et remet son drapeau à la nouvelle École de santé des armées, qui prend la suite de l'École du service de santé des armées de Bordeaux et de l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron.
Il quitte la direction centrale du Service de santé des armées le . Le médecin général des armées Jean-Marc Debonne lui succède.
Président du comité des chefs des services de santé militaires de l'OTAN
Après une brève période comme chargé de mission auprès du chef d'état-major des armées, Gérard Nédellec est nommé président du comité des chefs des services de santé militaires (en) (COMEDS) de l'OTAN à compter du . Cela fait de lui la plus haute autorité médicale de l'Alliance atlantique, chargé du développement des capacités de soutien médical de l'Alliance.
Admis en 2e section le , il quitte la présidence du COMEDS le et prend sa retraite.
Grades militaires
- : médecin chef des services de classe normale.
- : médecin général (avec rang et prérogatives de général de brigade).
- : médecin chef des services hors classe.
- : médecin général inspecteur(avec rang et prérogatives de général de division).
- : médecin général des armées (avec rang et prérogatives de général de corps d'armée).
Décorations
Intitulés
- Commandeur de la Légion d'honneur en 2012 (officier en 2006, chevalier en 1997).
- Officier de l'ordre national du Mérite en 2002 (chevalier en 1991).
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec une étoile de bronze (une citation).
- Croix du combattant
- Médaille d'Outre-Mer
- Médaille de reconnaissance de la Nation
- Médaille d'honneur du service de santé des armées
- Médaille de la libération du Koweït (Arabie Saoudite).
- Médaille de la libération du Koweït (Koweït).