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Commission des citoyens pour les droits de l'homme
Fondation |
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Sigle |
(en) CCHR
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Type | |
Forme juridique | |
Domaine d'activité | |
Siège |
Los Angeles (90028, États-Unis)
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Pays |
Fondateurs | |
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Organisation mère | |
Chiffre d'affaires |
3 248 871 dollars américains ()
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Site web |
(en) www.cchr.org
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IRS |
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La Commission des citoyens pour les droits de l'homme (CCDH), homologue dans les pays francophones de la Citizens Commission on Human Rights (créée en 1969), est un organisme créé par l'Église de scientologie et le psychiatre Thomas Szasz. Elle se présente comme ayant pour objectif de lutter contre les « violations des droits de l'homme en psychiatrie » (c'est-à-dire le recours abusif aux psychotropes, à l'électroconvulsivothérapie et aux internements), voire contre la psychiatrie tout entière. Cette organisation soutient que la maladie mentale n'est pas une maladie médicale et que l'utilisation de traitements psychiatriques est destructrice et illicite. Elle lie également la psychiatrie ou les traitements psychiatriques aux tueries dans les écoles, à l'eugénisme et au terrorisme.
Cette organisation ne doit pas être confondue avec des instances gouvernementales ou non-gouvernementales de défense des Droits de l'homme possédant des noms fortement ressemblants, telles que la Commission nationale consultative des droits de l'homme ou la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen.
Positions
La CCDH suit la doctrine de la scientologie disant que les psychiatres sont la première cause du mal dans la société. En 1969, dans l'article "le terrorisme d'aujourd'hui" publié dans le journal de scientologie, Hubbard déclarait que les psychiatres « kidnappent, torturent et tuent sans la moindre opposition de la police ou action des forces de sécurité occidentale. » Plus loin, Hubbard disait que « dans la société, il n'y a qu'un remède au crime - se débarrasser des psychiatres ! C'est eux qui le créent. »
L'association attaque la psychiatrie par le biais de manifestations devant des hôpitaux psychiatriques contre la hausse des internements. D'après la CCDH, ces derniers auraient doublé depuis une dizaine d'années. La CCDH mène également campagne contre les diagnostics considérés frauduleux de la psychiatrie tels que l'hyperactivité ou le trouble des conduites. Elle considère que la psychiatrie constituerait un danger pour la société dans son ensemble en raison de l'expansion de son domaine à l'ensemble des comportements les plus courants tout en conservant des traitements brutaux et destructifs tels que les électrochocs ou la camisole chimique.
En France, d'après la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, l'Église de Scientologie tente de « s'infiltrer dans le dispositif public de santé mentale » par l'intermédiaire de la CCDH et de l'association Éthique et Liberté, lesquelles proposeraient « d'accompagner dans leurs missions » les services de l'État, et se procurent les rapports annuels des Commissions départementales des hospitalisations psychiatriques puis les publient sous la forme d'un document qu'elles feraient passer pour officiel.
Immédiatement après les attentats du 11 septembre 2001, la CCHR a publié une théorie du complot attribuant la responsabilité des attentats à Ayman al-Zawahiri, alléguant qu'en tant que psychiatre personnel d'Oussama Ben Laden (bien qu'il fût en fait chirurgien de formation), il était le principal cerveau derrière les attaques et avait lavé le cerveau de Ben Laden en utilisant la douleur, la drogue et l'hypnose.
Controverse
En 1988, le CCDH a affirmé que le professeur Sir Martin Roth de l'université de Newcastle a utilisé du LSD sur des patients malades mentaux dans les années 1960. Les déclarations ont été publiées dans le journal Newcastle Times, ont été condamnées par un tribunal anglais imposant de payer de « très importants » dommages pour diffamation à Roth, après que le tribunal a jugé que les déclarations de la CCDH étaient «hautement diffamatoire" et « complètement fausses. »
Voir aussi
Bibliographie
- « Pour ou contre les électrochocs », Sud Ouest, 3 mai 1996
- « Des scientologues dénoncent la présence à Belle-Idée d'un infirmier condamné pour sévices », Le Temps, 17 juillet 1998
- « Des dossiers psychiatriques convoités », Sud Ouest, 23 septembre 2002
- « Des internements psychiatriques abusifs », Sud Ouest, 8 avril 2004
- « Internements psychiatriques. "Les droits respectés" », Le Télégramme, 21 janvier 2005
- « Les alter-médecines, arme des sectes », Charente Libre, 27 avril 2006
- « Derrière les masques l'Église de scientologie », Le Télégramme, 7 mai 2006
- « L'Église de Scientologie dénoncée et priée de s'en aller », Le Télégramme, 8 mai 2006
- « Le Chesnay - Des internements jugés abusifs », Le Parisien (Yvelines), 8 août 2006
- Claude Askolovitch, « Guet-apens - La faute du député Hunault », 21 septembre 2006, Le Nouvel Observateur
- Alexandrine Bouilhet, « La Scientologie mise en cause; La secte qui harcèle les psychiatres », Le Figaro, 28 novembre 1998
- Cheryl Cornacchia, « Who rules the medicine cabinet?: The Suspension of a 12-year-old boy whose mother refused to give him Ritalin has sparked a class-action suit by parents who say schools are bullying them into giving their children drugs », The Gazette (Montréal), 2 avril 2006
- F.-G.L., « Saint-Maurice - Des proches de la Scientologie manifestent à l'hôpital Esquirol », 1er août 2005, Le Parisien
- Daniel Licht, « Sécu contre psy - la scientologie s'en mêle », 27 novembre 1998, Libération
- Arnaud Wajdzik, « À Vannes, la scientologie derrière les masques », Ouest-France (Bretagne Édition), 8 mai 2006
Voir aussi
Articles connexes
- Thomas Szasz#Commission des citoyens pour les droits de l'homme et liens avec l'Église de scientologie
- Des jeunes pour les droits de l'Homme , autre émanation de la Scientologie.