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Chlorprophame
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Chlorprophame

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Chlorprophame
Image illustrative de l’article Chlorprophame
Identification
No CAS 101-21-3
NoECHA 100.002.660
No CE 202-925-7
SMILES
InChI
Apparence cristaux incolores à bruns.
Propriétés chimiques
Formule C10H12ClNO2  [Isomères]
Masse molaire 213,661 ± 0,012 g/mol
C 56,21 %, H 5,66 %, Cl 16,59 %, N 6,56 %, O 14,98 %,
Propriétés physiques
fusion 41 °C
ébullition (décomposition) : 247 °C
Solubilité dans l'eau : 0,09 g·L-1 (très faible)
Masse volumique 1,18 g·cm-3
Pression de vapeur saturante 1,3 mbar (112 °C)
Précautions
Directive 67/548/EEC
Nocif
Xn


Classification du CIRC
Groupe 3 : Inclassable quant à sa cancérogénicité pour l'Homme
Écotoxicologie
LogP 3,4

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le chlorprophame, également désigné isopropyl3 chlorophénylcarbamate ou CIPC, est une substance active de produit phytosanitaire (ou produit phytopharmaceutique, ou pesticide), qui présente un effet herbicide, et qui appartient à la famille chimique des carbamates.

Cette substance était notamment employée comme anti-germinatif pour le stockage des pommes de terre. Interdite depuis août 2020, elle permettait de garantir une durée de stockage comprise entre 6 et 9 mois selon la vigueur germinative de la variété stockée ainsi que de la température du stockage.

Réglementation

Sur le plan de la réglementation des produits phytopharmaceutiques :

Caractéristiques physico-chimiques

Les caractéristiques physico-chimiques dont l'ordre de grandeur est indiqué ci-après, influencent les risques de transfert de cette substance active vers les eaux, et le risque de pollution des eaux :

Écotoxicologie

Sur le plan de l’écotoxicologie, les concentrations létales 50 (CL50) dont l'ordre de grandeur est indiqué ci-après, sont observées :

Toxicité pour l’Homme

Dans les pommes de terre traitées contre la germination, le CIPC se trouve principalement concentré dans la pelure et l’épiderme sous-jacent et décroît fortement vers l’intérieur du tubercule.

Sur le plan de la toxicité pour l’Homme, la dose journalière acceptable (DJA) est de l’ordre de : 0,05 mg·kg-1·j-1.

Les produits utilisés comme anti-germinatif sur les pommes de terre contenant du chlorprophame sont classés R40 (effet cancérogène suspecté, preuves insuffisantes). Certains de ces produits phytosanitaires sont également classés R48/22 (risque d'effet grave pour la santé en cas d'exposition prolongée par ingestion).

Le CIPC a montré des effets sur la thyroïde et les hormones T3 et T4, dans le cas d'une étude sur le chien (servant de modèle humain) : augmentation de l'activité et du poids de la glande thyroïde, diminution de la concentration de thyroxine (T4), et de triiodothyronine (T3).

Une augmentation de tumeurs bénignes des cellules de Leydig a été notée chez les rats mais seulement à une dose excédant le dosage maximum toléré.

Les résultats d’études en doses répétées suggèrent que le système hématologique serait une cible importante du chlorprophame, les études sur l’exposition à court et à long terme par voie orale chez la souris, le rat et le chien ayant invariablement révélé des effets liés à l’anémie hémolytique et à la méthémoglobinémie.

Chez le rat et le lapin, la toxicité systémique chez les adultes était caractérisée par un gain de poids corporel plus lent, des lésions microscopiques aux reins, à la rate, au foie et à la moelle, des lésions macroscopiques à la rate, et par des changements de poids aux ovaires, à la rate et au foie.

La molécule est liposoluble, dans le cas de la production de viande (alimentation de bovins par des pommes de terre traitées contre la germination), le caractère liposoluble du CIPC a été constaté puisqu’il était retrouvé dans les gras.

Réexamen européen de l'homologation du CIPC

Le réexamen de ce produit (principale molécule utilisée comme anti-germinatif sur pomme de terre) aurait dû intervenir avant le .

La Commission européenne a proposé en le non-renouvellement de l'AMM de cette molécule, c'est-à-dire son interdiction. L'avis de la Commission est motivé par un sujet de préoccupation particulièrement important, concernant les résultats d'une évaluation indicative des risques pour les consommateurs, qui font apparaître des risques aigus et chroniques élevés liés au chlorprophame et à son principal métabolite, la 3-chloroaniline.

Faute d'accord entre les différents États, la décision a été repoussée au . Mais elle a finalement été prise le (règlement d’exécution UE n°2019/989). Les États membres ont jusqu'au pour retirer leurs autorisations nationales.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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