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Apparitions mariales de Međugorje

Apparitions mariales de Međugorje

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Apparitions mariales de Međugorje
Description de cette image, également commentée ci-après
Statue de la Reine de la Paix (ou Notre-Dame de Međugorje)
Autre nom Apparitions à Međugorje
Date depuis le
Voyants :
Ivan Dragićević
Ivanka Ivanković
Jakov Čolo
Marija Pavlović
Mirjana Dragićević
Vicka Ivanković
Lieu Medjugorje (Bosnie-Herzégovine)

Les apparitions mariales de Međugorje auraient lieu à Međugorje ou Medjugorje (prononciation /ˈmɛdʑu.ɡɔːrje/ selon l'API ou /méh’-djou-gor-yéh/), une paroisse catholique de la municipalité de Čitluk en Bosnie-Herzégovine. La Vierge Marie y apparaitrait quotidiennement à six Croates d'Herzégovine depuis le , selon trois des voyants.

Le jugement officiel de l'Église catholique concernant ces phénomènes se réfère au non constat de supernaturalitate de la Déclaration de Zadar : « Sur la base des recherches effectuées jusqu'à présent, il n'est pas possible d'affirmer le caractère surnaturel de ces apparitions ou révélations. ».

Cependant, l'organisation de pèlerinages diocésains et paroissiaux dans ce sanctuaire marial continue à être autorisée par l'Église catholique depuis le .

Histoire des apparitions

L'histoire des apparitions a commencé en 1981. À l'époque, la Yougoslavie était encore sous régime communiste athée, et Međugorje n'était que la réunion de quelques hameaux qui vivaient essentiellement du tabac, de la vigne et de l'élevage.

Un désaccord subsiste sur le récit des premiers jours du phénomène. Selon le Dictionnaire des « apparitions » de la Vierge Marie (ouvrage collectif réalisé sous la direction de René Laurentin et Patrick Sbalchiero), le mercredi , Ivanka Ivanković (née le ), Mirjana Dragićević (née le ), Vicka Ivanković (née le ), Milka Pavlović (née entre 1966 et 1968), Ivan Ivanković (né entre 1960 et 1962) et Ivan Dragićević (né le ), partis sur la route de Bijakovici à Cilici, déclarèrent avoir aperçu sur la colline de Podbrdo une « silhouette lumineuse ». Le lendemain, reviennent Ivanka, Mirjana, Vicka avec Jakov Čolo (né le ) et Marija Pavlović (née le , sœur de Milka). Ils escaladent la colline et convergent avec Ivan Dragićević, venu par un autre chemin. Le groupe des six voyants est ainsi définitivement constitué.

Or, d'autres sources provenant principalement des dix-sept interrogatoires des visionnaires enregistrés les 27, 28, 29 et contredisent certains points. Ainsi, Ivan Ivanković a lui-même déclaré le qu'il n'avait jamais vu la Vierge : « Lorsque le père Milan Mikulic [...] eut demandé à Ivan s'il avait vu la Gospa le 24 juin 1981, ce dernier lui répondit : "Je vous ai dit hier que je ne l'avais jamais vue !" ». De même, Ivan Dragicevic ne dit pas dans ses premières déclarations qu'il a vu la Vierge portant un enfant mais simplement : « une lumière ». Il n'était pas non plus présent le deuxième jour : « Le premier soir j'étais avec elles. Le deuxième soir, je n'y étais pas. » et « Le deuxième soir, je n'y suis pas allé. Je travaillais aux champs, je ramassais les feuilles de tabac. »

Après avoir entendu le récit, et d'abord suspicieux, Jozo Zovko (hr), curé de la paroisse, croira relativement vite à l'authenticité de ces apparitions. Dans le contexte politique de l'époque, cette histoire n'est pas prise à la légère par le pouvoir communiste. Le père Jozo est arrêté et condamné à trois ans de prison. Il est relâché un an et demi après. Très vite, des pèlerins commencent à affluer du monde entier. Des scientifiques et des théologiens (comme le père René Laurentin, spécialiste en mariologie) s'intéressent au phénomène et finalement le pouvoir relâche la pression.

La paroisse de Međugorje est à la charge pastorale des franciscains, historiquement influents dans cette région (l'Herzégovine).

Lieux successifs des apparitions

Du 24 au , les apparitions ont lieu sur le mont Crnica. Par la suite, le lieu des apparitions sera variable : tantôt à l’église, tantôt dans une pièce attenante à la sacristie et, à partir de , au presbytère, l’évêque de Mostar ayant interdit toute apparition dans les lieux attenants à l’église. Par la suite, le lieu des apparitions va grandement se diversifier, les voyants affirmant avoir désormais des apparitions individuelles (quotidiennes pour certains, mensuelles ou annuelles pour d’autres). Ces apparitions se produiraient à l’endroit où se trouvent les voyants.

Les messages de 1981 à 1983

René Laurentin fournit une longue compilation des messages qu’aurait livrés la Gospa (Gospa signifie Notre-Dame en croate) entre 1981 et 1984.

Il reste toutefois difficile de se faire une idée précise de leur teneur exacte, les messages semblant avoir fait l’objet de réécritures postérieures à leur enregistrement. En outre, dès l’été 1981 les voyants prétendent avoir des apparitions personnalisées avec des messages différents, ce qui empêche toute comparaison. Certains commentateurs notent toutefois que le contenu des révélations antérieures à 1984 révélerait des aberrations et des erreurs doctrinales qui mettent en doute leur véracité. Joachim Bouflet note aussi qu’à plusieurs reprises, la Vierge aurait pris parti en faveur des franciscains de Medjugorje dans la querelle qui les a opposés à l’évêque de Mostar, ordinaire du lieu, fait qui ne s’est jamais produit dans une apparition reconnue par l’Église, mais qui a été constaté dans des apparitions non reconnues. Par exemple, le , Vicka écrit que la Vierge lui a répondu : « L'Évêque n'agit pas en cela avec Dieu, ni dans la charité, ni dans l'amour de Dieu. Qu'Ivica et Ivan ne se polarisent pas sur l'Évêque qui les charge d'un grand fardeau pour se débarrasser d'eux. Il a commencé par les plus jeunes et poursuit son plan. Je sais que c'est pour eux un rude coup. (…) Ce que fait l'Évêque n'est pas selon la volonté de Dieu à l'égard d'innocents, sans aucune faute et si blâmés, cela Dieu ne le permettrait pas. (…) ». Selon Joachim Bouflet, le message original de Medjugorje aurait insisté sur la réconciliation, ce qui aurait une signification très particulière, compte tenu du fait que les apparitions initiales eurent lieu à proximité d'un endroit où, au cours de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs centaines de personnes furent massacrées par les oustachis. Les franciscains qui se chargèrent de la « gestion » du phénomène auraient en fait escamoté cet aspect particulier du message de nature à remettre en cause la conduite d’une partie des membres de leur ordre au cours de la Deuxième Guerre mondiale.

Contenu des messages

Les messages tels qu'ils sont connus et compilés depuis 1984 ont pour thèmes principaux :

Études scientifiques

Le , la sous-commission médicale de la Conférence des évêques de l'ex-Yougoslavie émet la déclaration suivante : « La sous-commission médico-psychologique professionnelle pour établir le statut psychologique des « voyants » de Medjugorje, à la suite de recherches dans la documentation médicale existante à ce jour, et après des examens effectués sur les personnes suivantes : Vicka Ivankovic, Ivan Dragicevic, Mirjana Dragicevic, Marija Pavlovic, Ivanka Ivankovic, Jakov Colo, et selon des critères en usage à la Congrégation pour la Doctrine de la foi, en date du 25 mars 1978, a établi ce qui suit :

  1. Toutes les personnes examinées sont psychiquement équilibrées.
  2. Il n'existe pas de maladie psychique ou inclination psychopathologique qui auraient pu influencer ce supposé événement surnaturel. Il n'existe pas non plus de psychose ni d'hystérie collective ou d'autres phénomènes de ce genre. Les membres soussignés joignent en annexe leurs propres appréciations sur les personnes examinées. ».

Position de l'Église catholique

Déclarations officielles

Église de Međugorje et les stations du Rosaire.

Selon les Normes de 1978 (Critères de discernement des apparitions et des révélations)  : « 1. C'est à l'Ordinaire du lieu qu'il appartient au premier chef d'enquêter et d'intervenir.
2. Mais la Conférence épiscopale régionale ou nationale peut être amenée à intervenir : a) si l'Ordinaire du lieu, après avoir rempli les obligations qui lui incombent, recourt à elle pour étudier l'ensemble du fait. b) si le fait concerne également la région ou la nation, moyennant le consentement préalable de l'Ordinaire du lieu.
3. Le Siège Apostolique peut intervenir, soit à la demande de l'Ordinaire lui-même, soit à la demande d'un groupe qualifié de fidèles, ceci en raison du droit immédiat de juridiction universelle du Souverain Pontife (cf. infra, IV). »
C'est donc cette procédure qui a été suivie jusqu'à maintenant.

Un peu plus de six mois après le début des apparitions supposées, dès le , Pavao Žanić, évêque du diocèse de Mostar, dont dépend Međugorje, crée une commission d'enquête constituée de deux prêtres séculiers et de deux prêtres franciscains. Le , tout en laissant la commission qu'il a créée libre de poursuivre ses recherches, Pavao Žanić exprime dans un premier rapport ses « soupçons » et ses « doutes » sur le caractère surnaturel des faits. Il fait valoir notamment que des prophéties faites par l’apparition ne se sont pas réalisées, que des promesses de guérison n’ont pas été suivies d'effet et que dans un différend ancien et grave entre lui et des Franciscains sanctionnés, l’apparition a encouragé ceux-ci à la désobéissance. Sans doute sur les conseils de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Pavao Žanić élargit en cette commission, en y ajoutant des théologiens de différentes facultés de théologie de Yougoslavie et des experts médicaux.

Ainsi selon René Laurentin, le , Pavao Žanić « annonce un jugement négatif sur les apparitions pour le mois de mai, se rend à Rome pour proposer ce jugement à la Congrégation de la foi. Mais le cardinal Ratzinger, l'invite à dissoudre sa Commission et le dessaisit du jugement qui sera transféré à la Conférence épiscopale yougoslave. ». Ce que confirme aussi l'historienne Sylvie Barnay : « Pour la première fois [dans l'histoire des jugements de l'Église sur des apparitions], l'évêque du lieu, seul juge de la décision, a en effet été dessaisi du dossier alors qu'il s'apprêtait à émettre un jugement négatif. »

Cette version contredit le récit qu'il relatait en 1986, dans son livre Dernières nouvelles de Medjugorje - La prolongation des apparitions : « Le 2 mai 1986, l'évêque réunit la commission à l'évêché de Mostar. (…) Après le déjeuner, l'évêque demanda à chacun d'eux un vote secret, appuyé d'un avis motivé d'une page environ. Puis il déclara la commission dissoute. La question est désormais remise à Rome. C'est le 15 mai qu'il devait aller déposer ces documents. Mais le cardinal Ratzinger étant absent. Ce qu'il a déposé, c'est évidemment le jugement négatif. » . Cela concorde avec le communiqué conjoint du cardinal Kuharić et de l'évêque Žanić en date du . Ce dernier rend dans un premier temps un avis négatif après avoir étudié les faits, puis, comme le prévoient les Normes de 1978 lorsque le phénomène dépasse le cadre du diocèse, l'évêque a fait appel à une commission pour l'aider à étudier davantage les faits. L'évêque étant d'accord, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a été informée de la transmission de l'étude du phénomène à une commission élargie. Elle a également félicité l'évêque pour son travail accompli.

Le à Zadar, la Conférence des évêques de l'ex-Yougoslavie déclare que « sur la base des investigations effectuées jusqu'ici, il n'est pas possible d'affirmer qu'il s'agisse d'apparitions ou de révélations surnaturelles. ».

Le , Ratko Perić, qui a succédé à Pavao Žanić comme évêque de Mostar, se fondant sur les enquêtes précédentes et sur la connaissance personnelle qu’il a des voyants et du dossier, prend publiquement une position encore plus négative : Constat de non supernaturalitate ; c’est-à-dire qu'il est établi selon lui que les faits ne sont pas d’origine surnaturelle.

Le cardinal Tarcisio Bertone, rappelant sa lettre envoyée en 1998 en tant que secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi à Gilbert Aubry, écrivait récemment : « Ce que Mgr Perić a déclaré dans une lettre au secrétaire général de Famille Chrétienne à savoir que “[sa] conviction et position ne sont pas seulement qu'il n'y a pas vérification de la nature surnaturelle, mais également qu'il y a vérification de la nature non surnaturelle des apparitions ou révélations de Medjugorje”, doit être considéré comme l'expression d'une conviction personnelle de l'évêque de Mostar, lequel a tous les droits, en tant qu'ordinaire du lieu, d'exprimer ce qui est et reste son avis personnel. » Puis il ajoute : « en ce qui concerne les pèlerinages à Medjugorje, qui se déroulent de façon privée, cette Congrégation admet qu'ils sont autorisés à condition qu'ils ne soient pas considérés comme une authentification des événements en cours, lesquels demandent encore un examen de la part de l'Église. »

Commission d'enquête internationale sur Medjugorje

Le , la Salle de presse du Saint-Siège a annoncé, dans un communiqué, la création d'une commission d'enquête internationale sur Medjugorje, sous l'autorité de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Présidée par le cardinal Camillo Ruini, elle est composée des cardinaux Jozef Tomko, préfet émérite de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, Vinko Puljic, archevêque de Vrhbosna (Bosnie-Herzégovine), Josip Bozanić, archevêque de Zagreb (Croatie), Julián Herranz, président émérite du Conseil pontifical pour les textes législatifs, Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, Tony Anatrella, Pierangelo Sequeri, professeur de théologie, ainsi que des pères David María A.Jaeger, consulteur du Conseil pontifical pour les textes législatifs, Józef Kijas Zdzisław, rapporteur de la Congrégation pour les causes des saints, Salvatore M.Perrella, professeur de mariologie. En outre, l'abbé Achim Schütz, professeur d'anthropologie théologique, revêt la charge de secrétaire, et Krzysztof Nykiel, official de la Congrégation pour la doctrine de la foi, celle de secrétaire adjoint.

Une première session s'est tenue le et plusieurs experts étaient présents : « L'Abbé Franjo Topic, professeur de théologie (Bosnie-Herzégovine), le P. Mijo Nikic, SJ, professeur de psychologie (Croatie), le P. Mihály Szentmártοni, SJ, professeur de spiritualité (Rome), et Sœur Verónica Nela Gaspar, professeur de théologie (Croatie) ». Selon une déclaration faite le par le cardinal Ruini, la commission d'enquête internationale serait encore loin de pouvoir produire une déclaration autorisée sur les apparitions de Medjugorje.

En , l'archevêque de Sarajevo et membre de la Commission d'enquête internationale sur Medjugorje, le cardinal Vinko Puljić, a exprimé publiquement que la commission souhaite conclure ses travaux d'ici la fin 2012. Elle soumettra l'ensemble de ses conclusions au pape pour qu'il puisse exprimer son jugement.

Le , la Commission a officiellement terminé son travail, et son rapport a été remis peu après à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

En , le pape François annonce avoir reçu les conclusions de l'enquête. Faisant suite à ces conclusions, il nomme Henryk Hoser au poste d' « envoyé spécial du Saint-Siège pour Medjugorje » le . Sa mission, exclusivement pastorale, « est d’acquérir des connaissances plus approfondies de la situation pastorale de cette réalité, et surtout, des exigences des fidèles qui se rendent en pèlerinage, et, à partir de cela, suggérer des initiatives pastorales pour le futur ». Hoser n'aura donc pas à traiter des apparitions mariales qui sont de la compétence de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il a clairement indiqué aux fidèles qu'il était chargé d'une enquête pastorale qui ne remet en cause ni la dévotion mariale locale ni le jugement officiel de l'Église sur les apparitions qui reste inchangé depuis la déclaration officielle des évêques de l’ex-Yougoslavie en 1991. Il dénonce, dans une homélie du 4 juillet 2018 reprise par Vatican Insider, l'infiltration de la mafia à Medjugorje.

Le , dans l'avion qui le ramène de Fátima, le pape François évoque les travaux de la commission d'enquête internationale dont il loue le « très bon travail », tout en faisant état des doutes émanant de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il explique qu'il faut distinguer trois choses, à savoir d'une part les premières apparitions aux enfants sur lesquelles l'enquête doit se poursuivre, d'autre part les apparitions actuelles pour lesquelles « l’enquête émet des doutes » et enfin « le fait spirituel et pastoral » au sujet duquel il rappelle qu'il a chargé Henryk Hoser d'enquêter et de lui remettre un rapport.

Le 7 février 2020, David Murgia, journaliste italien à la RAI et à TV2000 (en), ayant eu connaissance du rapport final d'une trentaine de pages, en divulgue sur son blog certains éléments qui sont repris dans la presse italienne. Le rapport, tenu secret depuis 2014, est publié le 21 février 2020 aux éditions italiennes San Paolo par le journaliste de Famiglia Cristiana, Saverio Gaeta. Selon le rapport publié, dont l'authenticité n'est pas confirmée par le Saint-Siège, « les sept premières apparitions apparaissent intrinsèquement crédibles », mais la Commission se montre réservée pour les apparitions suivantes, « qui constituent un vrai problème » mettant en doute « la vérité des apparitions répétées à présent de façon programmée ». Le rapport critique également un « rapport ambigu avec l'argent » et « le manque d'accompagnement spirituel et humain » des voyants. La Commission se prononce pour la levée de l'interdiction des pèlerinages et l'encadrement pontifical du sanctuaire. De larges extraits du rapport sont également publiés par David Murgia dans un livre paru le 9 décembre 2021 en Italie : le rapport conclut qu'aucune guérison miraculeuse n'a eu lieu à Medjugorje, mais juge que « l’hypothèse d’une origine démoniaque des débuts du phénomène » est exclue « en raison des fruits positifs du phénomène lui-même ». Sur 487 cas de guérisons présumées déposés dans la paroisse de Saint-Jacques à Medjugorje, les membres de la commission ont sélectionné dix dossiers, parmi lesquels deux avaient une documentation suffisante et ont fait l'objet d'une étude par le conseil médical de la Congrégation pour la Cause des Saints.

Avis personnels

La position officielle de l'Église catholique concernant ces phénomènes se réfère toujours à la déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi faite le . (Voir ci-dessus). La section suivante présente des remarques d'ordre pastoral et des avis personnels qui doivent être considérés comme tels.

Le pape Jean-Paul II

Selon le Dictionnaire des « apparitions » de la Vierge Marie, le pape Jean-Paul II « a manifesté son désir d'y aller [à Međugorje] et répété son encouragement à s'y rendre ». L'un des prêtres franciscains de la paroisse, Slavko Barbaric, déclare : « Le Vatican ne se prononce pas, et c'est bien normal ; le Pape, lui, est au courant, et très favorable. ». L'abbé René Laurentin affirme en 1986 qu'il a « vu plusieurs fois le Pape. J'ai pu lui remettre mes livres et j'ai su qu'il les avait lus très attentivement l'été 84 puis l'été 85 ».

Daniel-Ange s'interroge : « Pourquoi occulter ce qui, à des centaines d'indices, semble être l'attitude personnelle du Saint Père (des amis polonais demeurés ses intimes me l'ont certifié). ». Cependant, dans une lettre datée du , le secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, l'archevêque Alberto Bovone, met en garde l'épiscopat italien sur les pressions exercées par les partisans de Medjugorje : « Finalement, pour éviter l'augmentation de cette propagande […] nous profitons de la circonstance pour aviser l'épiscopat italien de décourager publiquement les pèlerinages au supposé centre des apparitions mentionné ci-dessus ainsi que toute autre forme de publicité, spécialement les éditoriaux. ».

De même, dans une lettre datée du et adressée à l'un de ses correspondants allemands, le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, nie catégoriquement ces rumeurs de bienveillance papale : « Je dois vous dire que toutes les déclarations (positives) sur Medjugorje, que certaines personnes attribuent au pape et à moi-même, sont de pures inventions. ».

En 2005, l'éditeur polonais Świat Książki publie la correspondance du pape Jean-Paul II avec ses amis de longue date Zofia et Marek Skwarnicki, dans laquelle on peut lire ce paragraphe à propos de Medjugorje : « Je remercie Zofia pour tout ce qui concerne Medjugorje. Je suis également un pèlerin quotidien là-bas par la prière et je me joins aux prières de tous ceux qui y prient — ou qui entendent l'appel à la prière de ce lieu. Aujourd'hui nous avons une meilleure compréhension de cet appel. Je suis heureux que notre époque ne manque pas d'hommes de prière et d'apôtres. »

En , Slawomir Oder, chargé de rédiger le dossier en béatification de Jean-Paul II, fait paraître un livre, Pourquoi il est saint, dans lequel il affirme que Jean-Paul II soutenait Medjugorje : « Si je n'étais pas pape, je serais déjà à Medjugorje pour me confesser ». Cette révélation est démentie par un biographe de Jean-Paul II, coauteur avec lui de Dono e mistero et ancien directeur de L'Osservatore Romano, Gianfranco Svidercoschi. Il rappelle que L’Osservatore Romano a choisi de pas accorder une seule ligne à la publication de cet ouvrage et explique que « la phrase sur le désir d'aller à Medjugorje ne peut pas être interprétée comme une approbation des apparitions de Marie aux voyants bosniaques : si Jean-Paul II en avait été convaincu, il les aurait approuvées, ce n'est pas qu'il n'en ait pas eu le temps, ayant régné pendant plus de vingt ans après l'apparition des phénomènes, ni qu'il ait été dans son caractère de ne pas assumer ses responsabilités dans des questions aussi délicates : il suffit de penser à la décision de publier le secret de Fatima. ».

Le cardinal Joseph Ratzinger

Dans un article du 13 juin 2022 consacré à la suspension par le Saint-Siège des ordinations dans le diocèse de Fréjus-Toulon, le magazine La Vie rapporte le témoignage d'un prêtre présent à une audience donnée par le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi : « Au début des années 2000, Mgr Rey a conduit le clergé du diocèse en visite à Rome. Nous avons été reçus par le cardinal Ratzinger, qui, interrogé sur le sanctuaire de Međugorje, l’a décrit comme une vaste entreprise de manipulation. Mais cela n’a pas empêché l’évêque de laisser des prêtres y conduire des pèlerinages… »

Les évêques de Mostar

Pavao Žanić

Selon René Laurentin, dans un premier temps (juillet-), l'évêque du lieu, Pavao Žanić, mariologue, s'intéresse au phénomène et interroge les jeunes gens. Il se montre favorable aux apparitions. Avant le , les autorités du gouvernement sous régime communiste de Bosnie-Herzégovine, le convoquent à Sarajevo. Elles jouent le grand jeu contre lui. L'évêque continue pourtant à défendre courageusement les apparitions contre les calomnies de la presse gouvernementale jusqu’au . S’ensuit alors une période silencieuse où il se fait discret. Ce n’est que dans les premiers mois de 1982 que l’interférence avec la querelle franciscaine retournera Pavao Žanić contre les apparitions. C’est toujours avec respect que les pèlerins allèrent visiter l'évêque à Mostar. Plusieurs voyants ont offert leur vie pour que cesse ce conflit, dans lequel Pavao Žanić avait dû interdire à ses prêtres de s'y rendre ou d'encourager leurs paroissiens. Pavao Žanić décède le .

Le sous-entendu de René Laurentin, qui laisse croire que Pavao Žanić aurait cédé à des pressions du gouvernement communiste yougoslave, a été repris dans un livre publié en 2011 par quatre journalistes qui ont publié des documents déclassifiés de la police secrète yougoslave. Ces documents laissent en outre entendre que l'évêque aurait collaboré avec les services de sécurité. Le journaliste Andrea Tornielli en a également fait état dans un article publié dans La Stampa en , ce qui a provoqué une réaction du successeur de Pavao Žanić à l'évêché de Mostar, qui a publié sur le site web de l'évêché un clair démenti le . Dans ce document, Peric relève une série d'affirmations inexactes. Il explique ensuite qu'au début des apparitions, son prédécesseur avait un a priori favorable mais qu'il a revu son jugement par la suite en raison de mensonges des voyants et, essentiellement, parce qu'ils expliquaient que la Gospa prenait ouvertement le parti des Franciscains dans le conflit qui les opposait à l'évêque. Il explique par ailleurs que l'attitude de la Sécurité d'État fut à l'exact opposé : alors qu'au début des apparitions elle chercha à intimider les voyants, au fil du temps elle encouragea le phénomène qui attirait de nombreux pèlerins étrangers et permettait donc à l'État d'encaisser des devises étrangères dont il avait grand besoin. Selon Peric, on ne peut exclure que la Sécurité d'État ait cherché à compromettre Pavao Žanić en raison de son opposition de plus en plus affirmée à ce qui se passait à Medjugorje qu'il ne considérait plus du tout comme un phénomène d'origine surnaturelle

Ratko Perić

Son successeur, l'évèque Ratko Perić, reste sur cette même position et rappelle régulièrement que les apparitions de Međugorje n'ont jamais été reconnues par l'Église.

Lors de son homélie prononcée au cours de la messe de confirmation à Međugorje en , Ratko Perić résume ainsi sa position :
« 1 - Medjugorje est une paroisse catholique dans laquelle sont réalisées des activités liturgiques et pastorales comme dans les autres paroisses de ce diocèse de Mostar-Duvno. Et personne, excepté l'Église, n'est autorisé à attribuer le titre formel de "sanctuaire" à ce lieu.
2 - Sur la base des investigations de l'Église sur les événements de Medjugorje, il ne peut pas être affirmé qu'il s'agisse d'apparitions ou de révélations surnaturelles. Ceci signifie que jusqu'à maintenant, l'Église n'a accepté aucune des apparitions comme étant surnaturelle ou mariale.
3 - Les prêtres qui administrent canoniquement cette paroisse de Medjugorje ou ceux qui viennent comme visiteurs ne sont pas autorisés à exprimer leurs opinions privées, si celles-ci sont contraires à la position officielle de l'Église sur les prétendues "apparitions" et "messages", ni pendant les célébrations des sacrements, ni pendant d'autres actes communs de piété, ni dans les médias catholiques.
4 - Les fidèles catholiques sont dispensés non seulement de l'obligation de croire en la vérité des «apparitions», mais ils doivent savoir que les pèlerinages diocésains en provenance d'autres paroisses, qu'ils soient officiels, privés, individuels ou collectifs, ne sont pas autorisées s'ils présupposent l'authenticité des «apparitions» ou s'ils sont organisés pour constituer comme une vérification de telles «apparitions». Celui qui dit le contraire, parle contre l'Église.
5 - Sur la base de ces directives et en tant qu’évêque du lieu je maintiens que concernant les événements de Medjugorje tout au long de ces 25 dernières années, l'Église n'a confirmé aucune «apparition» comme étant authentiquement celle de Notre-Dame. Le fait que pendant ces 25 années on ait parlé de dizaines de milliers d'«apparitions» ne contribue aucunement à montrer l'authenticité de ces événements. Notre Saint-Père actuel que j'ai entendu en audience le 24 février de cette année, a commenté qu'à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ils se sont toujours demandés comment une telle quantité d'«apparitions» pouvait être crédible pour le fidèle catholique. Elles ne nous semblent pas authentiques plus particulièrement lorsque l'on considère qu'on sait à l'avance que ces prétendues "apparitions" vont se produire [...] »

L'archevêque de Sarajevo

Le cardinal Vinko Puljić, président de la Conférence épiscopale de Bosnie-Herzégovine, a donné son avis dans un entretien publié par l'hebdomadaire Oslobođenje en  : « Je pense qu’il faudrait présenter uniquement les faits concernant les phénomènes à Medjugorje, et s'abstenir de formuler des jugements. Lorsqu'il est question de jugement, il faudrait toujours familiariser les gens à nouveau avec la position officielle de l'Église donnée à Zadar le 10 avril 1991 par la Déclaration de la Conférence des évêques de l'ex-Yougoslavie, fondée sur de nombreuses années de recherche, qu'on ne peut pas assurer que ces apparitions et révélations sont surnaturelles avec la réserve qu'il convient de préciser que ces événements n'ont pas encore pris fin et que l'Église n'a pas encore donné un jugement définitif. Nous attendons de nouvelles instructions du Saint-Siège car cela relève de son autorité. Il faut considérer les phénomènes à Medjugorje sous deux aspects : le premier est de nature pastorale: les sacrements, la messe, le repentir, la prière, la proclamation de la Parole de Dieu, la pénitence, etc., qui nécessite une assistance pastorale particulière. Quant à l'aspect des prétendues apparitions et des messages, cela doit être soumis au jugement de l'Église, qui n'est jamais pressée de donner son jugement dans ce type de cas, car elle souhaite mener une démarche approfondie et donner un jugement rigoureux et juste. »

L'archevêque de Vienne

Le cardinal Christoph Schönborn s'est régulièrement exprimé sur la position officielle de l'Église et ce qu'il considère comme « les fruits très nombreux et impressionnants » des apparitions. Lors du IIe Congrès International pour la Nouvelle Évangélisation à Paris en octobre 2004, il réaffirme la position de la Congrégation pour la doctrine de la foi, dont il est membre, qui est le non constat de supernaturalitate : « Ce n’est pas affirmé que cela est surnaturel. Ce n’est pas exclu, ni affirmé : non constat. Ce n’est pas une négation de la surnaturalité, ce n’est pas une affirmation de la surnaturalité. » Il estime que « le jugement définitif de l’Église ne sera certainement pas donné avant que ne cessent les [...] « phénomènes ». Parce que l’Église ne donnera certainement pas un « chèque en blanc » sur des révélations privées éventuellement à venir. » Sur un plan pastoral, il fait le constat personnel que « bon nombre de vocations sacerdotales en Autriche sont passées par Medjugorje » De même, lors de la retraite sacerdotale internationale à Ars en septembre 2009, évoquant la régression du sacrement de réconciliation en Europe, il présente Medjugorje comme « un des hauts lieux de la confession [où] des milliers de personnes se confessent ».

Pour Jean-Marie Guénois « ses quatre jours de « pèlerinage privé » (du 28 décembre au 2 janvier 2010) pourraient être interprétés - en raison de sa dimension publique personnelle - comme une sorte de reconnaissance de la validité de ces "apparitions" » « Même à titre « privé », il est le premier cardinal de ce rang (il figure dans la liste des papabile) et de cette autorité doctrinale (Jean-Paul II et Joseph Ratzinger l'avaient chargé de la rédaction du Catéchisme de l'Église catholique) à se rendre ouvertement sur place. D'autres cardinaux l'avaient fait, mais de façon anonyme ».

Le cardinal Saraiva Martins

Le cardinal José Saraiva Martins, Recteur de l'Université pontificale urbanienne et ancien Préfet de la Congrégation pour les causes des saints s'est exprimé le dans une entrevue donnée à Gianluca Barile : « Je ne sais pas si ces apparitions ont été inventées ou si elles assurent des intérêts économiques ; à coup sûr, dans de tels cas, la main du diable peut y être. Mais Dieu est si grand qu’il sait comment faire servir même le mal pour le bien de l’humanité : de cette façon, il est possible d’expliquer les avantages que de nombreuses personnes déclarent recevoir à Medjugorje. » Il rappelle la position de l'Église sur le sujet : « Cela ne fait aucun doute : les apparitions ne devraient pas être considérées comme authentiques, aussi longtemps qu'elles n'ont pas été approuvées par l'Église en la personne du Saint Père. » De même, il précise la position que doit adopter un pèlerin se rendant à Medjugorje : « Il ne doit pas tenir pour acquis et ne doit pas se convaincre que les apparitions sont authentiques ; par conséquent, il doit s'y rendre pour prier, mais pas pour y reconnaître par sa présence la vérité de phénomènes dont l’approbation dépend uniquement et exclusivement de l'Église, [...] ». Concernant les fruits positifs qui suffiraient à reconnaître l'existence du phénomène surnaturel, il ajoute : « [...] que ce soient les conversions, mais aussi les guérisons, ce n'est pas un argument suffisant pour évaluer la thèse de l'authenticité des apparitions. Il n'est pas dit que la Madone apparaisse, juste parce que les gens se convertissent dans ce lieu. ». Sur les voyants eux-mêmes, il fait part de ses réserves : « Comme je l'ai déjà dit, les petits bergers de Fatima se sont faits humbles et ont choisi le silence ; à Medjugorje je ne sais pas si c'est ce qui se passe ; Sœur Lucie est entrée au cloître, à Medjugorje, aucun n'a choisi la vie consacrée ; la même Sœur Lucie a mis par écrit les secrets que lui a confiés Notre-Dame, tandis qu'à Mejdugorje ils continuent à les garder pour eux-mêmes. Non, je ne vois rien de commun entre Fatima et de Medjugorje. ».

Le secrétaire d'État du Saint-Siège

Le cardinal Bertone, secrétaire d'État du Saint-Siège et ancien secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, écrit dans un ouvrage publié en 2007 en italien : « Les déclarations de l'évêque de Mostar reflètent une opinion personnelle, elles ne sont pas un jugement définitif et officiel de l'Église. Tout est renvoyé à la déclaration de Zadar des évêques de l'ex-Yougoslavie du 10 avril 1991, déclaration qui laisse la porte ouverte à de futures enquêtes. Les vérifications doivent donc se poursuivre. Dans l'entre-temps, les pèlerinages privés sont permis avec un accompagnement pastoral des fidèles. Finalement, tous les pèlerins catholiques peuvent se rendre à Medjugorje, lieu de culte marial où l'expression de toutes les formes de dévotions est possible. »

Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège

Le quotidien La Croix titrait le  : « Le Vatican confirme que les pèlerinages à Medjugorje sont interdits ». Deux mois plus tard, devant cette erreur reprise par les journaux étrangers, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, Joaquín Navarro-Valls, a souhaité apporter une clarification : « Vous ne pouvez pas dire aux gens qu'ils ne peuvent pas aller à Medjugorje à moins que les apparitions n'aient été prouvées fausses. Cela n'a pas été déclaré, chacun peut donc s'y rendre s'il le désire [...] À la lecture de ce que l'archevêque Bertone a écrit on peut penser que jusqu'à maintenant tout est interdit, que les catholiques ne peuvent se rendre à Medjugorje. En réalité, rien n'a changé, rien de nouveau n'a été dit [...] Le problème est que si l'on organise des pèlerinages, en les organisant avec l’Évêque et l'Église, vous donnez une approbation canonique aux évènements de Medjugorje [...] C'est différent d'un groupe qui vient en pèlerinage accompagné d'un prêtre afin qu'il puisse confesser [...] Je craignais que les paroles de l'archevêque Bertone aient pu être interprétées d'une manière restrictive. L'Église et le Vatican ont-ils dit non (au fait que les Catholiques aillent à Medjugorje) ? Non. [...] La différence, dans les termes du droit canon, est qu'un pèlerinage officiel, organisé par le diocèse avec l'évêque, est un moyen de donner une sanction juridique aux faits; vous dites “ceci est vrai”. »

Le cardinal Maradiaga

Selon l'hebdomadaire La Vie, le cardinal Óscar Andrés Rodríguez Maradiaga s'est prononcé en faveur des apparitions.

L'évêque exorciste d'Isernia-Venafro

Andrea Gemma est évêque émérite du diocèse d'Isernia-Venafro, dans la région Molise (Italie) (retiré le ). Comme tous les évêques du monde, il a mission d'exorciste. Interrogé par le quotidien en ligne Petrus, le , il déclare : « C'est un phénomène absolument diabolique, autour duquel gravitent de nombreux intérêts souterrains. La Sainte Église, la seule à avoir son mot à dire par la bouche de l'Évêque de Mostar, a déjà déclaré publiquement, et officiellement, que la Vierge n’est jamais apparue à Medjugorje et que toute cette imposture est l'œuvre du Démon. ». Il déplore à plusieurs reprises le mercantilisme qui gravite autour du phénomène : « À Medjugorje tout se passe en fonction de l'argent : pèlerinages, nuitées, ventes de gadgets », « Les faux voyants et leurs assistants se remplissent les poches », critique sévèrement les voyants : « Ils sont désobéissants envers l'Église, ils auraient dû se retirer dans la vie privée au lieu de continuer à propager leurs mensonges dans un but lucratif, faisant le jeu du diable ! », « les imposteurs de Medjugorje continuent à vivre confortablement dans le monde sans montrer aucun type d'amour, ni pour Dieu ni pour l'Église » et rappelle la position de l'Église catholique : « Comme je l'ai mentionné précédemment, le Vatican a interdit les pèlerinages de la part des prêtres dans ce lieu et a déjà parlé par la bouche des deux Évêques successifs au cours des années récentes à Mostar, Mgrs Zanič et Perić, avec lesquels j'ai personnellement parlé et qui m'ont toujours exprimé leurs doutes. (…) La vérité c'est que lorsque l'Évêque de Mostar parle, l'Église du Christ parle à travers lui, qui s'exprime avec l'autorité conférée par le Vatican, dont nous devons tenir compte. ».

Le mariologue Manfred Hauke

Manfred Hauke est membre de l'Académie pontificale mariale internationale, président de la Société allemande de mariologie et professeur de dogmatique à la Faculté de théologie de Lugano. Dans un entretien accordé en août 2018 au journal catholique allemand Die Tagespost, il déplore que la commission présidée par le cardinal Ruini en charge de se prononcer sur les phénomènes de Medjugorje n'ait pas pris connaissance des transcriptions des entretiens enregistrés sur cassette aux premiers jours des apparitions entre les voyants et les franciscains de Medjugorje, ces transcriptions n'étant disponibles alors qu'en anglais et en français.

Dans une étude publiée en 2018 par la Revue théologique de Lugano, Manfred Hauke a étudié en détail ces transcriptions qui consignent les propos des voyants entre le 27 et le 30 juin 1981 et une partie du journal personnel de la voyante Vicka Ivanković couvrant la période du 24 juin au 6 septembre 1981. À l'analyse de ce matériau historique, il considère qu'il est impossible, comme le fait la commission Ruini, de limiter le phénomène originel aux sept premières apparitions durant les dix premiers jours. En effet, il dénombre durant cette période dans les témoignages des voyants 17 ou 18 apparitions. Questionnant leur origine surnaturelle, il note un certain nombre de points problématiques : dans les enregistrements sur cassette les voyants déclaraient le 30 juin 1981 que "la Gospa" leur avait annoncé qu'elle apparaîtrait seulement encore trois jours, or les apparitions se poursuivent au-delà du 3 juillet, ce qui aux yeux du théologien constitue une « fausse prophétie ». Par ailleurs, on ne distingue pas de message particulier dans les déclarations des voyants aux premiers jours de l'apparition. « Ce n'est que plus tard que la "Gospa" a diffusé une quantité interminable de "messages". »

Manfred Hauke relève aussi un certain nombre d'aspects insolites dans les témoignages immédiats des voyants, absents selon lui dans les apparitions mariales authentiques : le tremblement des mains de l'apparition qui couvre et découvre l'enfant qu'elle tient ; sa disparition répétée lorsque son voile est "piétiné" ; la couleur grise de la robe sans ceinture ; la dissimulation des pieds ; l'impression de toucher un acier glacé à son contact ; l'évanouissement de trois voyants quand ils l'aspergent d'eau additionnée de sel bénit ; leur course extatique du 25 juin à travers la montagne (qui évoque des faits observés dans les apparitions mariales de Garabandal, non reconnues par l'Église catholique, et dans des cas de possession diabolique). Manfred Hauke conclut, à la suite du religieux français François-Marie Velut (Michel de la Sainte-Trinité) et de l'expert anglais de la mariophanie, Donal Anthony Foley, que « de la phénoménologie de l'apparition elle-même émergent également des aspects très étranges qui, mis ensemble, semblent indiquer une présence préternaturelle (c'est-à-dire démoniaque) ».

Le pape François

Le , alors qu'il évoque devant la presse l'enquête de la commission internationale, le pape François déclare au sujet des apparitions qui se poursuivent : « sur les présumées apparitions actuelles, l’enquête émet des doutes. Moi-même je serais plus méchant : je préfère la Madone mère, plutôt que la Madone chef de bureau qui envoie des messages tous les jours. Cette femme n’est pas la mère de Jésus ». D'autre part, sur le plan spirituel et pastoral, le pape reconnaît qu’« il y a des gens qui se rendent là, se convertissent, des gens qui rencontrent Dieu et changent de vie ». « On ne peut pas nier ce fait spirituel et pastoral ».

Le 12 mai 2019, le pape François a fait annoncer par voie de presse que l'Église catholique autorisait désormais l’organisation de pèlerinages à Međugorje, sans que cela signifiât la reconnaissance des apparitions mariales.

Controverses

Le « cas d'Herzégovine »

Souhaitant résoudre un litige entre les franciscains et le clergé diocésain au sujet des charges pastorales dans les paroisses d'Herzégovine, la Congrégation pour l'évangélisation des peuples a publié un décret en 1975 ordonnant le transfert de la charge pastorale au clergé séculier des paroisses de Blagaj, Jablanica, Ploče, Nevesinje, Čapljina, Humac, ainsi qu'une partie de Mostar. Ce décret prend aussi en considération le contexte historique de la présence franciscaine dans la région : « Dans ces régions, aux témoins d'une grande foi, où ce feu que le Christ a apporté sur la terre est toujours resté vivant malgré d'importantes épreuves et ceci, plus particulièrement, grâce au zèle fort louable et à l'esprit apostolique des franciscains, qui durant tant d'années ont souffert d'une misère considérable, et ont contribué à ce que le royaume du Christ se répande et s'affermisse dans ce peuple. ».

Le litige n'est pas encore entièrement résolu comme en témoigne une récente homélie de Ratko Perić : « [...] quelques prêtres, qui ont été exclus de l'ordre franciscain o.f.m. par les autorités supérieures de l'ordre en raison de leur désobéissance au Saint-Père, ont gardé de force et depuis des années plusieurs églises et cures paroissiales avec leur inventaire d'église. Dans ces paroisses, ils agissent non seulement illégalement, mais confèrent les sacrements d'une manière sacrilège, dont certains d'une manière invalide même, tels que la confession et la confirmation ou ont participé à la célébration de mariages invalides. »

Pour la paroisse de Medjugorje, la situation reste inchangée depuis sa fondation en 1892. La légitimité de sa charge pastorale confiée aux franciscains n'a jamais été remise en cause, et aucun des évêques successifs n'a demandé que Medjugorje soit transféré à la charge du clergé séculier

Conflit avec l'évêque concernant les phénomènes de Medjugorje

Les relations sont devenues de plus en plus difficiles entre l'évêché, seule autorité valable dans la hiérarchie catholique locale, et l'ordre des Franciscains. L'évêché de Mostar a interdit en que ce lieu soit qualifié de « sanctuaire ». Les autorités diocésaines interdisent notamment aux Franciscains de diffuser les messages des prétendues visions et de les commenter.

Reconnaissance du statut de sanctuaire

Selon le code canonique, Medjugorje n'est pas un sanctuaire. En effet, celui-ci prévoit :

  • « Can. 1230 - Par sanctuaire on entend une église ou un autre lieu sacré où les fidèles se rendent nombreux en pèlerinage pour un motif particulier de piété avec l'approbation de l'Ordinaire du lieu. »
  • « Can. 1231 - Pour qu'un sanctuaire puisse être appelé national, il faut l'approbation de la conférence des Évêques; pour qu'il puisse être dit international, l'approbation du Saint-Siège est requise. »
  • « Can. 1232 - § 1. L'Ordinaire du lieu est compétent pour approuver les statuts des sanctuaires diocésains; la conférence des Évêques pour les statuts des sanctuaires nationaux et le Saint-Siège seul pour ceux des sanctuaires internationaux. § 2. Les statuts détermineront surtout les buts du sanctuaire, l'autorité du recteur, la propriété et l'administration des biens. ».

Franjo Kuharić, à l'époque archevêque de Zagreb et président de la Conférence épiscopale de Yougoslavie, déclara en 1993 en interprétant la Déclaration de Zadar : « Nous, évêques, après trois ans d’études effectuées par la Commission, avons accepté Medjugorje comme lieu de pèlerinage, comme sanctuaire. Cela signifie que nous n’avons rien contre, si quelqu’un vénère la Mère de Dieu à la manière et en accord avec l’enseignement de l’Église et avec la foi [...] ». Toutefois, la conférence des Évêques n'a pas confirmé officiellement que Medjugorje est un sanctuaire national et la Déclaration de Zadar n'en fait pas mention.

L'évèque Ratko Perić écrit en 1995 : « Ni l'évêque du lieu, en tant que supérieur du diocèse local et de l’Église de Mostar-Duvno, ni aucune instance compétente, n’ont jusqu’à présent officiellement déclaré l’église paroissiale de Medjugorje dédié à saint Jacques l’apôtre, comme sanctuaire marial. Personne n’a approuvé le « culte » de la Gospa fondé sur les prétendues apparitions. Au contraire, à cause de la contestabilité, il a, à plusieurs reprises, interdit de parler de la nature surnaturelle des « apparitions et révélations » depuis l’autel, dans l’église, et d’organiser des pèlerinages officiels au nom des paroisses, des diocèses, et au nom de l’Église en général. Notre ancienne Conférence épiscopale et le Saint Siège lui-même ont publié ces mises en garde et d’autres semblables. Celui qui agit contrairement agit directement contre les positions officielles de l’Église qui, après 14 ans de prétendues apparitions et malgré la propagande commerciale bien développée, demeurent valides dans l’Église. ».

Dans une lettre en date du , le cardinal Bertone répond, en tant que secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, aux interrogations de l'évêque de Langres, Taverdet, sur « la position actuelle de l'Église en ce qui concerne les présumés "apparitions à Medjugorje" et s'il était permis aux fidèles catholiques de s'y rendre en pèlerinage. ». Il rappelle ainsi la déclaration de Zadar et précise « qu'il n'est pas permis d'organiser des pèlerinages officiels à Medjugorje entendu comme lieu d'apparitions authentiques, que ce soit au niveau paroissial ou diocésain, car cela serait en contradiction avec ce que les évêques de l'ex-Yougoslavie ont affirmé dans la Déclaration ci-dessus mentionnée. ». Il confirme ainsi que le Saint-Siège n'a pas donné d'approbation au statut de sanctuaire international.

Le 12 mai 2019, la Salle de presse du Vatican annonce que l'organisation de pèlerinages est autorisée par le Saint-Siège. Le communiqué indique : « Étant donné le flux notable de personnes qui se rendent à Medjugorje et les abondants fruits de grâce qui en ont découlé, une telle disposition s’insère dans l’attention pastorale particulière que le Saint-Père a voulu donner à cette réalité, destinée à favoriser et à promouvoir les bons fruits.» « Ceci en ayant toujours soin d’éviter que ces pèlerinages soient interprétés comme une authentification des évènements connus, qui demandent encore d’être examinés par l’Église. Il faut donc éviter que de tels pèlerinages créent toute confusion ou ambiguïté sur l’aspect doctrinal. Cela concerne aussi les pasteurs de tous ordres et rangs qui ont l’intention de se rendre à Medjugorje et d’y célébrer ou concélébrer, y compris de manière solennelle. »

Jozo Zovko

Le père Jozo Zovko est interdit de sacrements et suspendu par ses supérieurs le . Malgré les rappels à l'ordre de sa hiérarchie, il passe outre cette décision, conforté par les messages qu'aurait adressés, en ce sens, la Vierge aux voyants. En 2008, le provincial des Franciscains d'Herzégovine a finalement accepté de le déplacer dans un autre lieu.

Ces actes contribuent à jeter le trouble sur l'authenticité des apparitions car ils contredisent certains éléments rapportés dans la Chronique paroissiale concernant Jozo Zovko : « Jakov et Vicka ont dit qu'ils ont vu Notre-Dame et le frère Jozo. Frère Jozo était joyeux. Les enfants ont vu le tribunal et une personne importante au milieu (probablement le juge principal). Notre-Dame leur a dit que le procès n’est pas terminé, et qu'il continue. Elle a dit également qu'ils ne le (frère Jozo) jugeront pas sévèrement et de ne pas s'inquiéter pour lui, car il est un saint, comme elle leur avait déjà dit auparavant. Elle a dit aussi que frère Jozo souhaite que les enfants persévèrent dans la prière. »

Tomislav Vlašić

Le prêtre franciscain Tomislav Vlašić, qui a été durant plusieurs années le directeur spirituel des six voyants de Medjugorje et qui a déjà fait l'objet d'une sanction en 2008, est réduit définitivement à l'état laïc par le pape Benoît XVI. Tomislav Vlašić est accusé d'« immoralité sexuelle » et de « manipulation des consciences ». De plus, il doit se soumettre à un certain nombre de restrictions sous peine d'excommunication. Cette situation est en contradiction avec les déclarations qu'aurait tenues la Vierge, selon les voyants de Medjugorje, à propos de Vlašić, tels que « Remerciez Tomislav [Vlašić], qui vous guide si bien ! » (message du ), « Tomislav [Vlašić] a bien commencé, qu'il continue ! Il est sur la bonne voie. » (). Enfin, lui-même se présente comme « Celui qui, par la divine Providence, dirige les voyants de Medjugorje ». Tomislav Vlašić est finalement excommunié par un décret de la Congrégation pour la doctrine de la foi du 15 juillet 2020.

René Laurentin

Spécialiste dans l'étude des apparitions mariales, René Laurentin a cessé d'écrire à propos de Međugorje à la suite d'une requête en ce sens de l'évêque de Mostar en 1998. Par ailleurs, il a déclaré à un journaliste italien en  : « Je réitère le point précédent : je n'ai jamais exprimé d'opinion sur l'authenticité ou non des apparitions [à Međugorje]. » ainsi qu'à Francesco Dal Mas quelques années plus tôt : « Je suis tenu par une certaine réserve [concernant Međugorje], suite aux dispositions qui m'ont été ordonnées. Je n'ai jamais dit que la Vierge y est réellement apparue. Mais je peux certifier d'un certain nombre de signes positifs et négatifs (comme à Lourdes, d'ailleurs). Parmi les signes positifs il y a sans doute la liturgie à Medjugorje et les fruits vraiment extraordinaires des confessions et des conversions. »

Jugement sur la rectitude de la vie morale des voyants

La vie des voyants est un autre sujet d'interpellation au sein de l'Église. À l'inverse de Bernadette Soubirous ou Lúcia de Jesus dos Santos, aucun des voyants n'a choisi un état de vie religieux ou relativement modeste. D'autres voyants d'autres sanctuaires n'ont pas embrassé la vie religieuse, ainsi de Maximin Giraud, d'Estelle Faguette ou des petites voyantes de L'Île-Bouchard. Les voyants de Medjugorje sont tous mariés et ont des enfants. De plus, selon Adriana Dias Lopes du magazine Veja, ils se sont considérablement enrichis grâce aux nombreuses conférences, produits dérivés et spectacles autour de Medjugorje.

Lucie de Fatima et Medjugorje

Selon les partisans des apparitions, la voyante sœur Lucie de Fatima parlait avec la Vierge Marie de ses visites à Medjugorje. Cette information est relayée dans une vidéo parue en 2005, Medjugorje, continuation de Fatima, par une religieuse de la Communauté des Béatitudes et fondatrice de l'association Les Enfants de Medjugorje, sœur Emmanuel Maillard. Dans son livre, Medjugorje, les années 1990 - Le triomphe du cœur, sorti en 1995, elle écrivait : « Et comment ne pas évoquer ici le bonheur de sœur Lucie elle-même, qui n'a jamais cessé de voir la Vierge depuis 1917 et à qui Marie parle aujourd'hui… de ce qu'elle fait à Medjugorje. ».

Cette rumeur fait l'objet en 1998 de deux démentis de la part du père Luciano Cristino, directeur des études et de l'office de diffusion du sanctuaire de Fatima : « L'affirmation selon laquelle Notre-Dame de Fatima "parle à sœur Lucie de ce qu'elle fait à Medjugorje" est tout à fait fausse. » ainsi que de la prieure du carmel de Coïmbra et supérieure de sœur Lucie, sœur Inacia de Carmo : « Au sujet de Medjugorje, sœur Lucie ne dit rien ni pour ni contre, parce qu'elle pense, à juste titre, qu'elle n'est pas compétente en la matière. ».

Pèlerinage du cardinal Schönborn

Le déplacement du cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, du 28 décembre au 2 janvier 2010, vient alimenter la polémique sur les prétendues apparitions de Medjugorje. Dans un communiqué du 3 janvier, l'évêque du lieu, Ratko Perić, estime que sa visite « pourrait apparaître comme un soutien à un grand nombre de nouvelles communautés et associations religieuses désobéissantes de Medjugorje, qui peuvent lire dans la visite du cardinal un encouragement à leur désobéissance » et « ajoute aux tourments déjà existants de l'Église locale de nouveaux tourments qui ne contribuent pas à sa paix indispensable et à son unité ». Le lendemain, le cardinal justifie sa visite en rappelant qu'elle revêtait un caractère de pèlerinage privé et qu'il souhaitait « voir le lieu à l'origine de beaucoup de fruits positifs » où il désirait « avant tout prier ». Après avoir été reçu en audience privée par Benoît XVI le 15 janvier, le cardinal, dans une lettre d'excuses adressée à l'évêque, regrette que son pèlerinage ait pu « donner l'impression de nuire à la paix » en précisant que ce n'était « pas [son] intention ».

Filmographie

  • 1995 : Gospa (récit des apparitions), film américano-croate, avec Martin Sheen et Michael York
  • 2005 : Les Voyants de Međugorje : au banc d'essai de la science, film documentaire de Michael Mayr réalisé par Martin Auer

Notes

Références

Bibliographie

Ouvrages favorables aux apparitions

(par ordre croissant de publication)

  • René Laurentin et Louis Rupcic, La Vierge apparaît-elle à Medjugorje ? Un message urgent donné au monde dans un pays marxiste, Paris, O.E.I.L., (ISBN 2868390005).
  • Marijan Ljubic, La Vierge Marie apparaît en Yougoslavie, Hauteville, Éditions du Parvis, (ISBN 2880221617).
  • Yanko Bubalo et Vida Ivankovic (trad. du croate par Vera Knez̆ević, préf. René Laurentin), « Je vois la Vierge » : Aînée des voyants de Medjugorje, Vicka raconte les apparitions et son extraordinaire expérience [« S Gospinom vidjelicom u Međugorju »], Paris, O.E.I.L, (ISBN 2-86839-024-2). Réédité le , Paris, OEIL, coll. « MARIE » (ISBN 2868390242). Réédition en février 1999, Paris, Éditions François-Xavier de Guibert (ISBN 2868395805).
  • Svetozar Kraljevic (trad. Frère Ephraïm), Les Apparitions de Medjugorje, récit, témoignages, Paris, Fayard, (ISBN 2213013756).
  • Robert Faricy et Lucy Rooney, Medjugorje. Marie, Reine de la Paix, Paris, Éditions Téqui, (ISBN 2852446227).
  • André Castella et Marijan Ljubic, Medjugorje, dernière invitation à la prière et à la conversion, Hauteville, Éditions du Parvis, .
  • Robert Faricy et Lucy Rooney (trad. de l'anglais, préf. René Laurentin), Au cœur de Medjugorje, Marie parle au monde [« Medjugorje up close : Mary speaks to the world »], Paris, Fayard, (ISBN 2213018588).
  • René Laurentin et René Lejeune, Message et pédagogie de Marie à Medjugorje - Corpus chronologique des messages, Paris,, O.E.I.L., (ISBN 2868391877).
  • René Laurentin, Medjugorje, récit et chronologie des apparitions, Paris, O.E.I.L., (1re éd. 1986) (ISBN 2868390978)
  • (de) Ljudevit Rupčić, Die Wahrheit über Medjugorje [« La vérité sur Medjugorje »], Jestetten, Miriam-Verlag, (1re éd. 1991) (ISBN 3874492265)
  • Sœur Emmanuel, Medjugorje, la guerre au jour le jour, Éditions des Béatitudes, (ISBN 2840240297).
  • Cyrille Auboyneau, La Vérité sur Medjugorje, clef de la paix, Éditions François-Xavier de Guibert, (ISBN 2868392970).
  • Sœur Emmanuel, Međugorje, les années 1990 - Le triomphe du cœur, Éditions des Béatitudes, (1re éd. 1996) (ISBN 284024098X).
  • Sœur Emmanuel et Denis Nolan, Medjugorje : Que dit l'Église ?, Ephèse Diffusion, Diffusion Téqui, , 3e éd. (ISBN 2740302606) ; 2005-2006, 6e éd. (ISBN 2952135193).
  • Daria Klanac, Aux sources de Medjugorje, Montréal, Sciences et culture, (ISBN 2890922405).
  • Sœur Emmanuel, L'Enfant caché de Medjugorje, Éditions des Béatitudes, , 2e éd., 400 p. (ISBN 9782840242567).

Ouvrages critiques

  • (it) Pavao Zanic, La posizione attuale (non ufficiale) della curia vescovile di Mostar nei confronti degli eventi di Medjugorje, (lire en ligne)
  • (it) P. A. Gramaglia, L'Equivoco di Medjugorje, Apparizioni mariane o fenomeni di medianita?, Torino, Claudiana,
  • Ivo Sivric (o.f.m) et Louis Belanger, La Face cachée de Medjugorje, t. I, Saint-Francois-du-Lac, Éditions Psilog, (ISBN 2-921010-00-3)
  • (en) E. Michael Jones, Medjugorje : The Untold Story, South Bend, Fidelity Press, (ISBN 0929891007)
  • (en) Mart Bax, Medjugorje : Religion, Politics, and Violence in Rural Bosnia, Amsterdam, VU Uitgeveriji,
  • (en) E. Michael Jones, he Medjugorje Deception - Queen of Peace : Ethnic Cleansing ruined Lives, South Bend, Fidelity Press,
  • Joachim Bouflet, Faussaires de Dieu, Paris, Presses de la Renaissance, (ISBN 2-85616-697-0)
  • (it) Giorgio Gagliardi et Andreas Resch, I Veggenti di Medjugorje : Ricerca psicofisiologica 1998, Innsbruck, Resch Verlag, (ISBN 3853820697)
  • Elisabeth Claverie, Les Guerres de la Vierge : Une anthropologie des apparitions, Paris, Gallimard, coll. « NRF Essais », (ISBN 2070763900)
  • Yves Chiron, Medjugorje (1981-2006) "Constat de non supernaturalite" - a journal de Medjugorje. Conférence de Mgr Peric. Déclarations épiscopales, Niherne, éditions Nivoit, (ISBN 2-9519148-5-7)
  • (en) Donal Anthony Foley, Understanding Medjugorje. Heavenly Visions or Religious Illusion?, Nottingham, Theotokos Books, (ISBN 978-0955074608)
  • Joachim Bouflet, Ces dix jours qui ont fait Medj', Éditions CLD, (ISBN 9782854435122)
  • (it) Raffaele Ascheri,, L'imbroglio di Medjugorje : le false apparizioni della Madonna, Milano, Kaos Edizioni,
  • (it) Marco Corvaglia, La verità su Medjugorje : Il grande inganno, Lindau, (ISBN 9788833530161)

Articles connexes

Liens externes


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