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Utérus artificiel

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Illustration d'une matrice artificielle brevetée par Emanuel M Greenberg en 1955.
Illustration d'un article publié en 2017 dans Nature Communications, décrivant un système de support de vie extra utérin, ou « biobag », utilisé pour faire grandir des fœtus d'agneau.

Un utérus artificiel, appelé aussi matrice artificielle, est un dispositif théorique d'ectogénèse qui permet une grossesse extracorporelle, à savoir la croissance d'un embryon ou d'un fœtus en dehors du corps d'un organisme femelle qui mènerait normalement cet embryon ou fœtus à terme.

Historique

L'idée d'utérus artificiel est pour la première fois formulée par le biologiste britannique J.B.S. Haldane, dans les années 1920. À la fin des années 1970, les premiers succès britanniques de fécondation in vitro et d'obtention de « bébés éprouvettes » permettent de dissocier les deux fonctions maternelles (maternité ovarienne et maternité utérine) qui étaient jusque-là réunies en une seule personne, et d'envisager cette technique d'ectogénèse susceptible d'entraîner des bouleversements psychologiques et anthropologiques au cours du XXIe siècle.

Applications

Un utérus artificiel, comme un organe de substitution (ex. : le rein artificiel), pourrait être utilisé pour aider les femmes dont l'utérus est endommagé ou malade à développer le fœtus à terme. Il a également la possibilité de déplacer le seuil de viabilité des prématurés à un stade beaucoup plus précoce de la grossesse. Ainsi des agneaux issus d'embryons de 4 mois ont réussi à naître d'un tel dispositif, en . La gestation chez l'agneau ne dure que 5 mois mais à 4 mois, le développement de ses poumons est équivalent à celui d'un fœtus humain "prématuré extrême" de 23 à 24 semaines. À cette date (), les chercheurs indiquaient cependant que si les résultats étaient extrêmement encourageants (chute de mortalité de 90 à 10%, chute des séquelles de 90 à 30%), ils devaient encore être approfondis : si le développement des poumons de l'agneau était proche de celui du nourrisson, celui de son cerveau différait sensiblement (plus développé) et ne permettait pas d'évaluer la diminution du risque d'hémorragie intra-crânienne, l'une des principales complications chez les très grands prématurés. Les chercheurs indiquaient penser pouvoir effectuer les premiers essais chez l'homme entre 2020 et 2022.

Voir aussi

Liens externes

  • Fidèle-Pierre Nzé-Nguema, « De la parenté biologique à la parenté symbolique : la reproduction humaine aux périls de la science ? », in Premières Journées de Bioéthique pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Texte en ligne.

Bibliographie


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